Numerus clausus : pourquoi la France va manquer de médecins

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : XI-289 pages
Poids : 520 g
Dimensions : 16cm X 24cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-8178-0205-3
EAN : 9782817802053

Numerus clausus

pourquoi la France va manquer de médecins

de

chez Springer

Paru le | Broché XI-289 pages

Public motivé

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préface Georges Kouchner


Quatrième de couverture

¤ Numerus clausus

Pourquoi la France va manquer de médecins

À partir de la lecture du Quotidien du Médecin, le Dr Wallach raconte l'histoire du Numerus clausus instauré en France en 1971 à l'entrée en deuxième année des études de médecine. Normalement situé autour de 8 000 par an, le nombre d'étudiants a progressivement été abaissé par tous les gouvernements pour atteindre 3 500 dans les années 1990. Ce n'est qu'au début du XXIe siècle que l'on a pris conscience de l'absence de justification de ce rationnement et de ses graves conséquences, et on est revenu maintenant au niveau des années 1970. Cependant, le Numerus clausus des années 1980-2000 laisse prévoir pour les prochaines décennies une pénurie de médecins considérable, pénurie globale qui sera plus accentuée pour certaines spécialités et dans certaines régions. La première partie de Numerus clausus détaille les arguments présentés par les partisans et les opposants du Numerus clausus, les motivations universitaires, hospitalières, politiques, économiques, syndicales.

Une seconde limitation aux études médicales a été mise en place dans les années 1980, au niveau de l'accès au troisième cycle, préparant soit à la médecine générale soit à une spécialité. Les détails de l'évolution menant de l'internat des hôpitaux aux épreuves classantes nationales sont racontés, avec l'exposé des nombreux projets qui ont été imaginés, et pour certains réalisés. Ici la motivation essentielle des décideurs a été de mettre fin à l'élitisme de l'internat traditionnel et de valoriser la médecine générale. La seconde partie de Numerus clausus détaille les difficultés de cette entreprise.

Dans une troisième partie, le Dr Wallach raconte les tentatives de modification de la structure du pouvoir médical dans les hôpitaux, marqué par une organisation féodale où l'autorité vient d'un décret du régime de Vichy, jamais abrogé. Ni le mouvement de mai 1968 ni le projet de département des gouvernements socialistes des années 1981-1986, ni les tentatives ultérieures, n'ont réussi à mettre fin au « mandarinat ». La nouvelle organisation prévue par la loi HPST de 2009 augure de modifications difficiles à anticiper.