Collection(s) : Folio
Paru le 19/10/1999 | Broché 210 pages
traduit de l'américain par Marcel Duhamel
Théodore Dillerin
(LE COMPTOIR DES MOTS)
Quoi de mieux qu'un marathon de danse pour espérer s'attirer la lumière d'une Amérique désœuvrée ? Le texte de McCoy est à l'image du thème qu'il y déroule : âpre et sans espoir. Un classique à (re)découvrir !
Gloria et moi avions été prévenus par de vieux routiers que la seule façon de tenir le coup jusqu'au bout dans un marathon de danse, c'était d'utiliser au mieux ces pauses de dix minutes grâce à une méthode précise : apprendre à manger son sandwich tout en se rasant et en se faisant soigner les pieds, apprendre à lire les journaux en dansant, apprendre à dormir sur l'épaule de son ou de sa partenaire ; mais tout cela, c'étaient des trucs de métier qui demandaient de l'entraînement.
Né en 1897 dans le Tennessee, Horace McCoy arrive à Hollywood en 1933, où il rédige des scénarios, entre autres, pour Raoul Walsh. Toute sa vie, il a dénoncé la corruption, faisant du rêve américain un cauchemar. Il est mort en 1955 d'une maladie cardiaque.
