Où est la littérature mondiale ?

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 150 pages
Poids : 240 g
Dimensions : 14cm X 22cm
Date de parution :
EAN : 9782842921712

Où est la littérature mondiale ?

chez Presses universitaires de Vincennes

Collection(s) : Essais et savoirs

Paru le | Broché 150 pages

Public motivé

22.00 Indisponible

textes de Pascale Casanova, Jérôme David, Annie Epelboin et al. | accompagné d'un article d'Erich Auerbach | traduit de l'allemand par Diane Meur


Quatrième de couverture

Où est la littérature mondiale?

Parce que son centre n'est nulle part quoique sa circonférence soit dessinée par les limites du monde habité, la question a du sens au-delà de son ironie apparente. Depuis qu'elle a été inventée par Goethe, qui faisait de l'Europe un centre pour la penser, la littérature mondiale s'est déplacée, étendue, reconfigurée. Elle a vu émerger d'autres centres et a dû réaménager la cartographie de ses périphéries. Au coeur des Cultural studies dans les pays anglo-saxons, elle n'a jamais fait, en France, l'objet d'une synthèse globale: ce livre est le premier qui propose une réflexion collective sur l'histoire de la notion et ses enjeux dans le monde «globalisé» qui est le nôtre.

Que le fait littéraire ne puisse plus se concevoir dans le cadre étroit des littératures nationales, Goethe et les Romantiques allemands le savaient déjà. Mais la notion fut reprise par Marx et s'est chargée de données plus concrètes. Elle a ensuite été réactualisée par la philologie romane (notamment Auerbach, dont ce volume propose un article inédit en français) puis par Étiemble, Edward Said et, plus récemment encore, Franco Moretti et Pascale Casanova, dont les travaux ont ouvert, de part et d'autre de l'Atlantique, un vaste espace de réflexion, souvent polémique.

À quoi sert la notion de littérature mondiale? Comment en faire bon usage? Peut-elle nous aider à comprendre ce qu'implique, en termes de pratiques de lecture et d'écriture, la multiplication exponentielle des livres disponibles, la coexistence vertigineuse dans nos bibliothèques des passés et des présents de la littérature?