Parures cérémonielles en France orientale au bronze final : le dépôt de Mathay (Doubs)

Fiche technique

Format : Relié
Nb de pages : 302 pages
Poids : 1308 g
Dimensions : 23cm X 28cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-36441-421-1
EAN : 9782364414211

Parures cérémonielles en France orientale au bronze final

le dépôt de Mathay (Doubs)

chez Ed. universitaires de Dijon

Collection(s) : Art, archéologie & patrimoine , Supplément à la Revue archéologique de l'Est

Paru le | Relié 302 pages

Professionnels

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avec les contributions de Barbara Ambruster, Colette du Gardin, Vincent Georges et al. | préface de Claude Mordant


Quatrième de couverture

Les dépôts de riches parures féminines de l'âge du Bronze final, enfouis de la Bourgogne à l'embouchure de l'Hérault, attirent l'attention des archéologues depuis la fin du XIXe siècle. Leur mise au jour fortuite apporte peu de renseignements sur l'organisation et sur l'intégrité de ces ensembles ; seules quelques découvertes récentes in situ ont permis d'approfondir nos connaissances sur ces bijoux exceptionnels considérés comme la parure cérémonielle d'un personnage de haut rang.

La fouille du dépôt de Mathay (Doubs), enseveli dans une urne recouverte d'une coupe, nous livre un costume féminin de prestige tel qu'il a été abandonné il y a plus de 3 000 ans. Avec 2 462 objets, la richesse du dépôt s'impose notamment avec deux « diadèmes » en tôle de bronze plaquée d'or et des sphères de même facture ornant vraisemblablement une coiffure, ainsi que plusieurs colliers de plus d'un millier de perles en verre bleu, en ambre, de tubes de bronze et d'or.

Cette étude fait le point sur la parure féminine et les savoir-faire des artisans spécialisés du Bronze final dans l'est de la France. Les comparaisons et les analyses chimiques nous éclairent sur les échanges qu'entretenaient sur des centaines de kilomètres les habitants du méandre du Doubs et posent les élites locales en intermédiaires entre le Rhin et la Baltique d'une part, le Plateau suisse et les ateliers verriers de Frattesina dans le delta du Pô d'autre part. L'identité du (des) propriétaire(s) et les raisons de l'abandon de ces riches panoplies hors d'un contexte funéraire soulèvent plusieurs questions. Avec Mathay on retrouve une représentation féminine, mais s'agit-il d'une personne « physique » représentée ou décédée, de la même personne au cours du temps, ou bien encore d'une image idéelle d'une puissance féminine divine et pas forcément d'une aristocrate connue de l'époque ?