Collection(s) : Les images de l'Histoire
Paru le 08/11/2007 | Cartonné 125 pages
Tout public
Rendue célèbre par les romans de Pierre Loti et les chansons de Théodore Botrel, la pêche morutière « à Islande » (comme on disait autrefois) a constitué, durant toute la seconde moitié du XIXe siècle, la grande nouveauté économique de la côte nord de la Bretagne. Ayant ouvert la voie en 1852, à l'imitation des ports de Dunkerque, Gravelines, Boulogne ou Dieppe, Paimpol devenait le port islandais par excellence et entraînait dans son sillage les autres ports de la baie de Saint-Brieuc : Dahouët, Binic, Le Portrieux, Le Légué ; ainsi qu'au-delà de la baie, Tréguier et Saint-Malo. Sans pour autant abandonner Terre-Neuve qu'ils fréquentaient depuis plusieurs siècles, ces différents ports expédièrent dès lors chaque année à Islande des centaines de goélettes. Aventure étonnante qui allait marquer de façon durable non seulement le littoral, mais encore l'arrière-pays qui participait à l'armement de ces flottillés et où se recrutaient nombre d'Islandais.
Médecin généraliste, Philippe Leribaux est passionné depuis toujours par la grande pêche. Considéré aujourd'hui comme le meilleur collectionneur de documents et objets ayant trait à cette activité, il est souvent sollicité pour participer soit à des expositions, soit à l'illustration d'ouvrages.
Licencié en psychologie, Christian Querré a été professeur de jeunes sourds à Montréal et à Saint-Brieuc. Écrivain, il a publié une vingtaine de livres, soit de fiction, soit d'histoire, notamment sur la pêche morutière à Terre-Neuve.