Collection(s) : Critiques littéraires
Paru le 02/06/2012 | Broché 228 pages
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Le premier contact avec l'univers jouvien s'apparente à une violente commotion : une chose obscure, capitale, vient de nous être révélée. Bachelard avoue ne pas avoir cessé de trembler en lisant Paulina 1880. Dans ses romans, Jouve semble toujours taire une révélation interdite, une vision sacrée issue des profondeurs de l'être. Là, les contraires cessent d'exister. Le pur et l'impur, le profane et le sacré, la vie et la mort se rejoignent suivant une modalité oxymorique et engagent l'idée d'une beauté «agglutinée».
Titaua Porcher-Wiart se propose de saisir la matière de ce «nimbe permanent» à travers une approche phénoménologique inspirée des travaux de Maurice Merleau-Ponty.
Titaua Porcher-Wiart est assistant professor à l'Université de Hawaii-Manoa où elle travaille sur la littérature du Pacifique et sur le sacré. Elle a consacré sa thèse de doctorat à Pierre Jean Jouve ainsi que plusieurs articles portant sur les liens entre «mystère et sens» chez l'auteur.