Pour le plaisir de faire la révolution : Abbie Hoffman, sa vie, son époque

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 431 pages
Poids : 500 g
Dimensions : 14cm X 21cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-916749-53-2
EAN : 9782916749532

Pour le plaisir de faire la révolution

Abbie Hoffman, sa vie, son époque

de

chez les Fondeurs de briques

Collection(s) : Sacrilège

Paru le | Broché 431 pages

Tout public

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traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Romain Guillou


Quatrième de couverture

Qui était Abbie Hoffman ?

Jonah Raskin, déjà parti à la recherche de B. Traven, le mystérieux auteur prolétarien, a un avantage concernant Hoffman : il l'a bien connu comme fondateur des Yippies, avec Jerry Rubin, mouvement iconoclaste des sixties de la contreculture, utilisant la performance comme acte politique (laché de billets à Wall Street ; tentative de lévitation du Pentagone grâce à l'énergie psychique en pleine guerre du Viêt-nam ; manifestations lors de l'investiture démocrate de Chicago en 1968...).

Abbie Hoffman sera l'un des Huit de Chicago, accusés de conspiration et d'incitation à la révolte. Ils recevront le soutien d'Allen Ginsberg, de Pete Seeger ou de Jesse Jackson. Le procès deviendra une tribune pour le sens du spectacle et de la provocation d'Abbie Hoffman.

Lors du festival de Woodstock en 1969, Hoffman eut moins de succès quand il monta sur scène, pendant le concert des Who, pour dénoncer l'incarcération de John Sinclair des White Panthers : il en fut chassé par les moulinets de guitare de Pete Townshend.

Plus tard, Hoffman tombera pour trafic de cocaïne et passera plus de 7 années dans la clandestinité (recevant, entre autres, l'aide de l'auteur de ce livre). Sous un nom d'emprunt, il militera pour la sauvegarde du fleuve Saint-Laurent, avant de se rendre aux autorités en 1981. D'un état psychique instable, il sera retrouvé mort chez lui d'un abus de phénobarbital en 1989.

Dans cette enquête sur un homme et son époque, Jonah Raskin s'approche au plus près de celui qui prônait une autre manière de faire la révolution, « ce révolutionnaire déjanté » décrit par Norman Mailer.