Première sécession de la plèbe : première partie de la Formule générale de l'histoire de tous les peuples, appliquée à l'histoire du peuple romain

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 150 pages
Poids : 168 g
Dimensions : 13cm X 20cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-919648-21-4
EAN : 9782919648214

Première sécession de la plèbe

première partie de la Formule générale de l'histoire de tous les peuples, appliquée à l'histoire du peuple romain

de

chez Pontcerq

Paru le | Broché 150 pages

Public motivé

12.00 Disponible - Expédié sous 8 jours ouvrés
Ajouter au panier

préface de Jacques Rancière


Quatrième de couverture

Première Sécession de la plèbe

« Le discours que Ballanche prête à Appius Claudius dispose parfaitement l'argument de la querelle. Entre le langage de ceux qui ont un nom et le beuglement des êtres sans nom, il n'y a pas de situation d'échange linguistique qui puisse être constituée, pas de règles ni de code pour la discussion. » (J. Rancière, La Mésentente, 1995) En 1829, Ballanche, écrivain du cercle de l'Abbaye-aux-Bois, ami de Madame Récamier et de Chateaubriand, fait paraître en trois livraisons, dans la Revue de Paris, un récit étrange : il y retrace et commente la sécession de la plèbe romaine sur l'Aventin, en 494 avant J.-C. ; et avec ce texte devient, à quelques mois de la Révolution de Juillet, l'un des premiers théoriciens du plébéianisme.

Quelle grève fut jamais accomplie plus évidemment, plus totalement que celle-là, à Rome, sur cette colline ? La plèbe dit « Nous partons », et part toute entière. La plèbe quitte la ville. Premier plébifugue ! L'Aventin, le tombeau de Rémus ! Panique dans les rangs du sénat, sur le Capitole. Des messagers vont circuler d'une colline à l'autre... Il faut faire revenir la plèbe dans la ville, à tout prix. « Ballanche n'a pas travaillé en antiquaire, par amour du passé, mais pour faire revivre les métamorphoses de la condition humaine, pour faire partager sa foi en l'avenir. Il parlait des sécessions plébéiennes comme Michelet de la Révolution française ; le récit devait "nous rendre une étincelle héroïque du feu qui brûla le coeur de nos pères" (Histoire de la Révolution). Les sécessions sont une "phénoménologie de l'esprit" où tout est symbole et où tout peut s'ppliquer au présent. » (Oscar A. Haac) Nous présentons ici l'ntégralité du texte de Ballanche sur la première Sécession, jamais réédité depuis sa parution fragmentée en 1829.

Du même auteur : Pierre-Simon Ballanche