Revue d'assyriologie et d'archéologie orientale, n° 98

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 192 pages
Poids : 536 g
Dimensions : 20cm X 30cm
Date de parution :
EAN : 9782130553359

Revue d'assyriologie et d'archéologie orientale, n° 98

chez PUF

Serie : Revue d'assyriologie et d'archéologie orientale. Vol 98

Paru le | Broché 192 pages

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Revue
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Quatrième de couverture

Jacques de Morgan, (1857-1924), ingénieur des Mines, savant pluridisciplinaire, est considéré comme l'un des plus importants archéologues de cette époque charnière. Toujours au service de la science, il parcourt l'Égypte, les Indes, la Malaisie, le Caucase, la Perse. De 1892 à 1897, il est directeur des Antiquités en Égypte, où ses découvertes sont retentissantes ; de 1897 à 1912, directeur de la Délégation scientifique française en Perse, où il conduit les plus grandes fouilles de l'époque. Ses travaux, publiés dans de nombreux ouvrages, sont reconnus mondialement.

Nous présentons ici son exploration dans la presqu'île malaise, en 1884, dont le but est de prospecter des gisements d'étain pour le compte d'une société française. Jacques de Morgan est un observateur hors pair. La curiosité de son esprit scientifique l'amène à étudier ce territoire encore mal connu, sous tous ses aspects : histoire, ethnographie, géologie, botanique, zoologie, et bien entendu, industrie minière, travaux largement transcrits dans cet ouvrage.

A la lecture de son journal de voyage dans le royaume de Pérak, illustré de ses dessins et aquarelles, nous faisons connaissance avec les aborigènes des hauts massifs montagneux, que Jacques de Morgan parcourt pour en relever la carte encore inexistante. Dans ces régions isolées, que les Malais eux-mêmes évitent, nous découvrons par ses descriptions les moeurs, les coutumes, les langues de ces Négritos dont il partage la vie au jour le jour. «Je me lançais dans l'inconnu de ces massifs montagneux qu'on voyait de la plaine, dans cette jungle mystérieuse où jamais Européen n'avait pénétré, repaire des tigres, des éléphants sauvages, et aussi de la fièvre».