Richesse franciscaine : de la pauvreté volontaire à la société de marché

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 281 pages
Poids : 194 g
Dimensions : 11cm X 18cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-86432-549-9
EAN : 9782864325499

Richesse franciscaine

de la pauvreté volontaire à la société de marché

de

chez Verdier

Collection(s) : Verdier poche

Paru le | Broché 281 pages

Tout public

Poche
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traduit de l'italien par Nathalie Gailius et Roberto Nigro


Quatrième de couverture

Richesse Franciscaine. De la pauvreté volontaire à la société de marché

Adeptes d'une pauvreté rigoureuse et évangélique, les franciscains sont paradoxalement amenés, du fait précisément de ce choix « scandaleux », à examiner toutes les formes de la vie économique qui se tiennent entre la pauvreté extrême et la richesse excessive en posant la distinction entre propriété, possession temporaire et usage des biens économiques.

Selon quelles modalités les chrétiens doivent-ils s'approprier l'usage des biens terrestres ? Pour répondre à cette question, les franciscains furent nombreux, depuis le treizième siècle, à écrire sur la circulation de l'argent, la formation des prix, le contrat et les règles du marché.

Dans ce cadre, la figure du marchand actif, qui sait faire fructifier par son travail et son commerce un capital - en soi dépourvu de valeur - s'affirme positivement dans la mesure où elle contribue à la croissance d'un « bonheur citadin ». À l'opposé, la figure du propriétaire foncier, du châtelain, de l'aristocrate qui conserve pour lui-même, thésaurise et ne multiplie pas la richesse apparaît comme stérile et sous un jour négatif.

La réflexion franciscaine est donc à l'origine, avant même l'éthique protestante étudiée par Max Weber, d'une grande partie de la théorie économique européenne et, en particulier, de l'économie politique qui considère que les richesses de ceux qui forment la communauté civile sont une prémisse fondamentale du bien-être collectif.