Collection(s) : Rivages-Casterman-noir
Paru le 17/09/2011 | Broché 82 pages
adaptation scénaristique Marc Villard | dessin Chauzy
Quand son équipier est abattu sous ses yeux, David Nolane - le meilleur flic de Barbès - déprime un maximum et se met à picoler. Puis sa fille rentre à la maison, avec ses drums, sa came, et oriente David dans le sens de l'histoire. Rongé par l'esprit de vengeance, il part en chasse avec Big Brother en ligne de mire. Mais le Brother est protégé, très protégé, et commence à faire le vide dans son périmètre pour pouvoir respirer à l'aise. Flics pourris, junkies repentis et dealers déjantés charrient, dans cette quête de justice, un flot de détresse.
Marc Villard est né en 1947 et diplômé de l'école Estienne. Il publie de la poésie durant dix ans et passe à la fiction noire en 1980. Son terrain de jeux reste l'underground des métropoles, les exclus, la nébuleuse musicale. Ses personnages sont issus de la marge et peinent à survivre dans un monde qui n'est pas fait pour eux. Auteur de 14 romans et 400 nouvelles, ses livres sont régulièrement adaptés : La Guitare de Bo Diddley, Quand la ville mord, Bird, Quand j'étais star.
Il collabore à la revue Tango et rédige des scénarios pour Peyraud, Pinelli et Chauzy, bien sûr.
Chauzy, né en 1964, partage aujourd'hui son temps entre l'enseignement du graphisme et la BD. Essentiellement illustrateur pour la presse rock indépendante durant les années 80, c'est en 1990 qu'il publie avec Matz Bayou Joey (chez Futuropolis), suivi en 1993 de Peines perdues (avec Matz chez Casterman), et Sans rancoeur (chez Futuropolis). À partir de 1995, Chauzy se met en scène de manière caustique et lucide dans sa série Un monde merveilleux. Puis il collabore avec Denis Lapière sur Clara, avant de signer plusieurs albums très noirs, sur des scénarios de Thierry Jonquet (La Vigie, La Vie de ma mère, DRH, Du papier faisons table rase) et de Marc Villard (La Guitare Bo Diddley, Rouge est ma couleur).
Plus récemment, c'est dans les pages de Fluide glacial que Chauzy a repris son autocritique acerbe et drôlissime dans Petite Nature.
