Paru le 27/10/2017 | Cartonné 190 pages
Tout public
avec la participation de Bernard Rubinstein | prologue Xavier de La Gorce
Alors qu'il était enfant, Gérard Piouffre a été emporté dans le courant d'une baïne et sans la prompte intervention d'un nageur sauveteur des Hospitaliers sauveteurs bretons (HSB), il se serait probablement noyé.
Depuis ce jour, il a gardé un immense respect pour les milliers de bénévoles qui assurent la sécurité des estivants, des plaisanciers et des professionnels de la mer. Ce livre, écrit conjointement avec Bernard Rubinstein, est avant tout un hommage qui leur est rendu.
Aux origines, ce sont les populations du littoral qui viennent au secours des marins en péril. Le matériel utilisé est alors très rustique et, jusqu'à la fin du XVIIIe siècle, les sauveteurs utilisent des bateaux de pêche traditionnels. Viennent ensuite les canots autoredressables, ancêtres des modernes canots tous temps.
Dans les premières années du XIXe siècle sont créées les premières sociétés de secours aux naufragés. Elles se développeront considérablement avec la mode des bains de mer. Ces sociétés ont les mêmes valeurs mais leurs cultures sont différentes. En 1967, l'amiral Amman réalisera alors l'indispensable fusion des sociétés de sauvetage existantes pour donner naissance à la Société nationale de sauvetage en mer (SNSM). Cet ouvrage nous propose un retour sur l'univers de ceux qui, quotidiennement, assument bénévolement leur engagement au risque de leur vie.
Gérard Piouffre est historien et conférencier, spécialiste de la marine. Auteur de plusieurs centaines d'articles de presse, il a publié une trentaine de livres, dont Les Traites négrières aux Éditions Ouest-France. Gérard Piouffre a été l'invité de plusieurs, émissions radio et télévisées en France, en Belgique et en Suisse, et il a également participé, en tant que conférencier, à des colloques organisés par le Musée national de la Marine, par le service historique de la Défense et par plusieurs autres institutions. Gérard Piouffre partage sa vie entre Tours et Rochefort, deux villes où il se sent mieux que partout ailleurs.
Bernard Rubinstein, dit Rubi, un surnom qu'il doit à Olivier de Kersauson, compagnon de quart à bord de Pen Duick VI durant la première Course autour du monde, a su faire de sa passion un métier. Journaliste depuis près de 40 ans, il a écrit sur tout ce qui touche au monde de la mer, les bateaux et les hommes... Qu'ils soient de course ou de croisière, aventuriers ou coureurs au large. Sans oublier la fascination qu'il porte aux phares. Aujourd'hui « retraité actif », il collabore au magazine trimestriel de la SNSM, Sauvetage, où son penchant pour le patrimoine maritime l'incite à rédiger des articles sur le riche passé de la SNSM ou encore à écrire des portraits sur ces bénévoles qui se dévouent pour que la mer n'ait plus le goût des larmes.
