Socio, n° 7. Dynamiques de l'intime

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 277 pages
Poids : 489 g
Dimensions : 17cm X 22cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-7351-2261-5
EAN : 9782735122615

Dynamiques de l'intime

chez Maison des sciences de l'homme

Serie : Socio. Vol 7

Paru le | Broché 277 pages

Public motivé

Revue
22.00 Disponible - Expédié sous 5 jours ouvrés
Ajouter au panier

Quatrième de couverture

« Qu'est-ce qui est encore privé dans le privé quand les frontières s'effacent au nom de la transparence et de l'exposition totale ? Où s'arrête la liberté individuelle d'expression de soi et/ou de manifestation identitaire dans l'espace public ? Les techniques de surveillance des États et des entreprises menacent-elles la vie privée ? Ce qui semble légitime au sein d'un espace national est-il transposable à d'autres cultures ? »
Isabelle Berrebi - Hoffmann et Arnaud Saint-Martin

« [...] les faits auxquels se rapporte le concept d'"espace privé" se conçoivent, s'appréhendent mieux, dès lors qu'on comprend cet "espace'', tel qu'on peut l'observer aujourd'hui, dans le cadre d'un long processus diachronique ou, si vous voulez, historique, que j'ai moi-même étudié de plus près en tant que processus de civilisation et qui se caractérise notamment par une privatisation croissante de beaucoup d'activités humaines : celles-ci se trouvent déplacées de plus en plus, je l'ai montré, derrière la coulisse de cette sphère de la vie qui, devenant publique, ne se distingue qu'alors de la sphère privée, et à vrai dire seulement à la faveur de cette différenciation. »
Norbert Elias

« La femme moderne revendique de toutes ses forces la possibilité de se construire elle- même et de participer à la production du monde social. Ses conditions de vie ne sont plus les mêmes que celles des femmes d'hier, et elle bénéficie d'un niveau d'instruction supérieur. Tout comme ses objectifs de vie, les obligations qui sont désormais les siennes dépassent les frontières du personnel et du domestique. Ensuite la femme moderne ne poursuit pas ces buts nouveaux pour elle-même, en tant qu'individu isolé. Elle le fait au sein d'une communauté de congénères qui partagent les mêmes vues qu'elle. Pour les hommes, l'action collective motivée par des visées culturelles a toujours revêtu les atours de l'évidence. Le fait nouveau est que, à rebours de la tradition, des intérêts masculins et des anciens idéaux relatifs à la féminité, les femmes constituent une force capable de créer de la communauté. »
Marianne Weber