Sortir des camps, sortir du silence : de l'indicible à l'imprescriptible

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 218 pages
Poids : 300 g
Dimensions : 15cm X 21cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-87449-121-4
EAN : 9782874491214

Sortir des camps, sortir du silence

de l'indicible à l'imprescriptible

de

chez les Impressions nouvelles

Collection(s) : Réflexions faites

Paru le | Broché 218 pages

Public motivé

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Quatrième de couverture

À l'heure où disparaissent les derniers rescapés des camps nazis, subsiste malgré tout la parole de ceux qui ont réussi non seulement à survivre, mais à témoigner. À cette parole s'ajoutent les écrits des historiens, sociologues, psychanalystes, toujours plus nombreux à exhumer, éclairer, analyser les traces du plus terrible génocide qu'ait connu l'humanité. Les témoins, les savants ; la mémoire, l'histoire : autant de possibilités de sortir du silence, qui ont chacune leur spécificité et leur légitimité.

Ce sont les diverses modalités de cette sortie du silence, et leurs répercussions indissociablement éthiques et épistémologiques, qu'analysent les sept textes réunis ici (dont deux inédits), précédés d'une introduction qui tente d'éclairer les conditions auxquelles il est possible aujourd'hui de faire mentir la sinistre prophétie qui courait à l'époque : « Il n'y aura aucun héritier ni aucune mémoire ».

Biographie

Chercheur au CNRS, Nathalie Heinich est l'auteur de nombreux articles et ouvrages de sociologie de l'art et de la littérature. Elle a publié aux Impressions nouvelles Comptes rendus à... Benjamin, Bourdieu, Elias, Goffman, Héritier, Latour, Panofsky, Pollak (2007) et Faire voir. L'art à l'épreuve de ses médiations (2009). Parallèlement à ses travaux sur l'art, elle a mené des recherches, depuis le milieu des années 1980, sur la question de l'identité, autour des problèmes de maintien de l'identité en situation concentrationnaire (grâce à sa collaboration aux travaux de Michael Pollak), d'identité féminine à travers les modèles fictionnels (États de femme, 1996 ; Mères-filles, 2002 ; Les Ambivalences de l'émancipation féminine, 2003), et d'identité de créateur (Être écrivain, 2000 ; L'Élite artiste, 2005). Sur le plan méthodologique, ces différents terrains lui ont également permis de travailler la question de la fiction et de ses usages par les sciences sociales.

Du même auteur : Nathalie Heinich