Souffrance au travail : mise au travail de la souffrance : les réponses de la psychanalyse

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 180 pages
Poids : 320 g
Dimensions : 16cm X 24cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-85603-001-1
EAN : 9782856030011

Souffrance au travail

mise au travail de la souffrance
les réponses de la psychanalyse

chez Impr. Lussaud

Collection(s) : L'impensé contemporain

Paru le | Broché 180 pages

Public motivé

18.50 Indisponible

textes choisis par Hervé Castanet | avec la collaboration de Gérard Laniez


Quatrième de couverture

La souffrance au travail est un constat. Les médias régulièrement s'en font l'écho, insistant sur les drames qui s'y jouent. Pour le sociologue ou l'économiste, cette souffrance est un fait social à traiter comme un objet (« les faits sociaux sont des choses », disait le père fondateur de la sociologie, Émile Durkheim). Le verdict tombe : cette souffrance résulte des nouvelles conditions du travail - de ses exigences de rentabilité quantitative mais aussi, et peut-être surtout, de la précarité symbolique qu'elles promeuvent (le travailleur est sans place, sans reconnaissance, devenu objet interchangeable). Ces analyses sont justes et souvent fouillées.

Qu'en dit le psychanalyste ? A-t-il à reprendre ces thèses en y ajoutant la touche du singulier, le point de vue des travailleurs eux-mêmes ? Le psychanalyste a à dire plus et mieux. D'abord, il doit savoir qu'il « n'entérine pas la réalité collective », selon l'expression de Jacques-Alain Miller. Ensuite, qu'il a à mettre cette souffrance au travail de la parole en accueillant (au cabinet, à l'hôpital et autres dispensaires) les plaintes prises une par une. Que produit un tel travail clinique ? En quoi prendre la parole pour un sujet fait passer de la généralité du constat à la particularité du symptôme ? Quel réel propre est rencontré dans cette souffrance ?

Cet ouvrage, à partir de cas cliniques, se propose de déplier les réponses de la psychanalyse orientée par Freud et Lacan. L'Autre social n'en sortira pas pour autant dédouané car, comme le martèle Lacan, « le collectif n'est rien que le sujet de l'individuel ».