Sous les cèdres de l'Himalaya : et autres récits

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : XI-1244 pages
Poids : 865 g
Dimensions : 4cm X 20cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-221-25130-0
EAN : 9782221251300

Sous les cèdres de l'Himalaya

et autres récits

de

- Au hasard de la vie
- Histoires en noir et blanc
- Trois soldats
- Sous les cèdres de l'Himalaya
- Wee Willie Winkie
- L'administration Smith
- Le rickshaw fantôme et autres contes étranges
- Monseigneur l’éléphant
- La cité de l'épouvantable nuit
- L'Inde au temps des sahibs
- Le Naulahka

chez Bouquins

Collection(s) : La collection

Paru le | Broché XI-1244 pages

30.00 Indisponible

édition établie par Francis Lacassin | traduit de l'anglais par Théo Varlet, Nathalie Dudon, Nelly Carrère, Albert Savine | préfaces de Marcel Brion, Francis Lacassin, Pierre Mac Orlan et al. | postface Henry James


Quatrième de couverture

L'odeur de l'Inde, « un relent de musc, un arôme de santal et une exhalaison un peu écoeurante d'essence de jasmin », imprègne la moitié, au moins de l'oeuvre de Kipling et, sans conteste, la meilleure moitié. Elle flotte à chaque page de Kim, elle emplit le plus grand nombre de ses recueils de nouvelles, Histoires en noir et blanc, où se trouvent les plus beaux contes hindous, Au hasard de la vie, Sous les cèdres de l'Himalaya, Le Rickshaw fantôme, La Cité de l'épouvantable nuit, et aussi les deux Livres de la jungle. Il aime l'Inde pour son grouillement de peuples différents, pour le tumulte de ses rues et de ses bazars, pour sa grandeur et sa familiarité, pour ses secrets et pour toutes les possibilités qu'elle recèle. Comme les rues de Londres durent lui paraître grises et tristes après le joyeux vacarme du bazar, où tous les dialectes de la péninsule se croisent, parmi l'odeur des confiseries et des tapis, des cuirs, des fruits et des parfums ! Un autre se serait laissé éblouir, peut-être, par le ruissellement d'images, de couleurs, de parfums, par toutes les séductions que l'Inde propose à l'artiste. Il aurait poursuivi le jeu des mirages et fini par créer un Orient conventionnel, une Asie de bazar et de pacotille. Kipling, lui, a aimé l'Inde en poète, mais il ne s'est jamais laissé duper par elle. Il a mangé le fruit, sans aller jusqu'au poison, et il n'a jamais perdu sa lucidité d'observation, son sens critique.
Marcel Brion, de l'Académie française

Du même auteur : Rudyard Kipling