Trois erreurs judiciaires : deux innocents condamnés, un crime et sa victime abandonnés

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 166 pages
Poids : 250 g
Dimensions : 15cm X 21cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-247-18556-6
EAN : 9782247185566

Trois erreurs judiciaires

deux innocents condamnés, un crime et sa victime abandonnés

de

chez Dalloz

Collection(s) : Les sens du droit

Paru le | Broché 166 pages

Public motivé

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Quatrième de couverture

Trois erreurs judiciaires

Deux innocents condamnés, un crime et sa victime abandonnés

Patrick Dils, un garçon de 16 ans avoue, après une nuit en garde à vue, avoir sauvagement tué deux enfants de 8 ans. Émilie ne va pas bien. Pour l'aider, encore faudrait-il qu'elle « avoue » la cause de son mal-être. C'est ainsi que cette adolescente accuse Loïc Sécher de l'avoir violée. L'aveu - parole accusatrice de soi-même ou d'autrui - que recherche l'inquisiteur, pour apaiser son angoisse, peut exprimer la vérité ou n'être qu'un mensonge comme un autre.

Lorsque l'horreur ou la sympathie bouleversent le juge, celui-ci est en danger de se laisser aspirer par l'attraction émotionnelle : plus le récit est atroce ou touchant et plus juges et jurés le tiennent pour indiscutable. Alors, ce ne sont pas les preuves qui sont recherchées, ce sont les justifications de ce dont l'horreur ou l'affection nous a persuadés.

Priver de la justice ceux qui y ont droit est une autre façon de commettre une erreur judiciaire. Ainsi, dans l'affaire du Gang de Roubaix, des parents et une épouse, dont le fils et mari avait été tué, se sont trouvés dans l'impossibilité de se constituer parties civiles en raison d'une mauvaise qualification du crime. La rigidité des règles de droit permet souvent fort mal de remédier à l'erreur alors que paradoxalement, la loi demande aux magistrats de veiller au bien de la justice.

Ces erreurs illustrent ce que disait Monsieur le Premier président Truche : « La magistrature est un métier dangereux, surtout pour les autres ».

Biographie

François-Louis Coste a fait toute sa carrière au parquet. D'abord substitut dans la Somme puis dans l'Isère et procureur à Bourgoin-Jallieu, il a été nommé à la cour d'appel de Lyon où il a été chargé de l'affaire Dils. Il a été admis à la retraite après avoir requis, comme avocat général, l'acquittement de Loïc Secher devant la cour d'assises de Paris.