Tromelin, l'île aux esclaves oubliés

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 195 pages
Poids : 239 g
Dimensions : 14cm X 19cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-271-07050-0
EAN : 9782271070500

Tromelin, l'île aux esclaves oubliés

de ,

chez CNRS Editions

Paru le | Broché 195 pages

Public motivé

19.00 Disponible - Expédié sous 5 jours ouvrés
Ajouter au panier

en collaboration avec Odile Zimmermann | avant-propos Rollon Mouchel-Blaisot | préface Jean-Paul Jacob


Quatrième de couverture

31 juillet 1761. L'Utile, navire négrier de la Compagnie française des Indes, fait naufrage sur les récifs coralliens de l'île de Tromelin, minuscule atoll sablonneux perdu dans l'océan Indien. Parmi les rescapés, une soixantaine d'esclaves malgaches et cent vingt-deux hommes d'équipage. Une embarcation de fortune est construite avec les restes de l'épave. Elle repart avec les Français. Faute de place, les Malgaches restent sur l'île, contre la promesse qu'un bateau viendra bientôt les secourir. Promesse non tenue. Ce n'est que quinze ans plus tard, en 1776, qu'une corvette récupère les huit esclaves survivants : sept femmes et un enfant de huit mois.

Que s'est-il passé entre-temps ? Comment les esclaves oubliés ont-ils résisté aux assauts des tempêtes tropicales, au manque d'eau douce et de nourriture ? Comment sont-ils parvenus à maintenir un feu allumé sur une île dépourvue d'arbres ?

Depuis les expéditions archéologiques menées sur l'île en 2006 et en 2008 par Max Guérout et Thomas Romon, il est aujourd'hui possible de reconstituer l'existence de ces nouveaux robinsons. Pour la première fois, voici dévoilé l'ensemble de leurs découvertes. Une étude illustrée d'une superbe iconographie, qui raconte l'aventure terrible et unique de ces esclaves abandonnés sur une île d'1 km2, cernée par les déferlantes et harcelée par les ouragans.

Biographie

Directeur des opérations du Groupe de recherche en archéologie navale (Gran), Max Guérout a dirigé les missions archéologiques sur l'île de Tromelin. Thomas Romon est archéologue à l'Institut national de recherches archéologiques préventives (Inrap).

Du même auteur : Max Guérout


Du même auteur : Thomas Romon