Un bestiaire japonais : vivre avec les animaux à Edo-Tokyo (XVIIIe-XIXe siècle)

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 159 pages
Poids : 528 g
Dimensions : 17cm X 24cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-35340-373-8
EAN : 9782353403738

Un bestiaire japonais

vivre avec les animaux à Edo-Tokyo (XVIIIe-XIXe siècle)

chez Gourcuff Gradenigo

Paru le | Broché 159 pages

Tout public

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traduit du japonais par Corinne Atlan


Quatrième de couverture

Aux XVIIIe et XIXe siècles, Tokyo s'appelle encore Edo. Profitant d'une période de paix remarquablement longue, la capitale shogunale est une ville immense de plus d'un million d'habitants. Dans cet environnement urbain, les animaux sont partout présents. Cependant, les chasses régulières des shoguns et des seigneurs à la périphérie de la ville forcent les espèces sauvages, qui voient leur habitat se réduire, à se réfugier dans des zones montagneuses reculées.

Les chevaux militaires sont naturellement nombreux quand Edo devient la capitale des guerriers. Ces animaux serviront ensuite essentiellement au transport des légumes et autres marchandises dans les différents quartiers, puis des personnes avec l'apparition de nouveaux moyens de transport au cours de l'ère Meiji (1868-1912). Si les habitants d'Edo aiment s'entourer d'animaux de compagnie tels que chiens, chats, cailles ou lapins, ils sont fascinés par les animaux rares et exotiques. Importés de l'étranger, les éléphants, tigres et chameaux attirent les foules dans des attractions foraines, ancêtres des zoos qui verront le jour dans l'archipel à la fin du XIXe siècle. Écouter le chant des grillons en été ou ramasser des coquillages à marée basse au printemps fait aussi partie de ces plaisirs qu'affectionne la population d'Edo, sensible au changement des saisons. Les motifs animaliers symbolisant les quatre saisons ornent d'ailleurs nombre de kimonos, objets du quotidien et jouets, de même que la carpe, la souris et les autres créatures considérées comme de bon augure.

Ce bestiaire foisonnant est présenté dans ce catalogue retraçant l'histoire des relations des habitants d'Edo, qui deviendra Tokyo en 1868, avec les animaux. Une symbiose parfois inattendue que nous donne à voir une centaine de superbes estampes ukiyo-e, peintures et objets usuels.