Collection(s) : Le Livre de poche
Paru le 26/08/2015 | Broché 282 pages
traduit de l'anglais (Irlande) par Marina Boraso
Paul Lynch, jeune écrivain irlandais, signe un premier roman épatant qui allie violence des faits et langue poétique.
L’action d’« Un ciel rouge, le matin » se situe en Irlande du Nord, au XIX siècle.
Coll Coyle est un modeste fermier qui apprend son expulsion imminente des terres qu'il occupe. En quête d'explications, il va, sous le coup de la colère, tuer accidentellement le fils de son propriétaire.
Coll doit alors fuir en abandonnant sa femme enceinte et sa fille. Traqué, pourchassé comme une bête, sa folle cavale le conduira d'Irlande en Pennsylvanie.
Très visuel, avec une langue majestueuse qui n’est pas sans rappeler celle de Cormac McCarthy, ce roman fait la part belle aux éléments naturels et laisse son lecteur sans voix.
1832. Coll Coyle, métayer, apprend qu'il va être expulsé avec sa famille de la terre qu'il exploite. Il décide d'aller s'expliquer avec le fils du puissant propriétaire terrien anglais, qui règne en maître. Mais la confrontation tourne au drame et Coll Coyle doit fuir. C'est le début d'une chasse à l'homme, qui va le mener de l'Irlande aux États-Unis, où Coll participera à la construction du chemin de fer de Pennsylvanie.
Pleine de rage et d'espoirs déçus, entre ombre et lumière, cette odyssée tragique parle d'oppression et de vengeance, et du lien viscéral qui unit les hommes à leur terre.