Un portrait de Gerbert d'Aurillac : inventeur d'un abaque, utilisateur précoce des chiffres arabes, et pape de l'an mil

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 132 pages
Poids : 329 g
Dimensions : 16cm X 24cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-88074-944-6
EAN : 9782880749446

Un portrait de Gerbert d'Aurillac

inventeur d'un abaque, utilisateur précoce des chiffres arabes, et pape de l'an mil

de

chez Presses polytechniques et universitaires romandes

Paru le | Broché 132 pages

Public motivé

37.50 Indisponible

Quatrième de couverture

Un portrait de Gerbert d'Aurillac

Gerbert d'Aurillac n'a pas été que le pape de l'an mil, sous le nom de Sylvestre II. Il a surtout été un enseignant de réputation internationale à Reims, au 10e siècle, à l'époque des rois de France Louis V et Hugues Capet.

Homme de science avant la lettre, il a inventé des aides visuelles, et notamment des sphères, pour soutenir son enseignement de l'astronomie. Et il a surtout inventé un abaque - une planche pourvue de colonnes, sur laquelle il disposait des jetons - qui intéresse au plus haut point les historiens du calcul. L'originalité de cet objet, bien plus complexe que les autres aides au calcul disponibles à l'époque, était de permettre la réalisation des divisions.

Il était donc tentant pour l'auteur de dresser le portrait de ce scientifique, en insistant sur sa contribution dans le domaine des sciences naissantes, plutôt que de s'intéresser à l'archevêque de Reims puis de Ravenne, et pour finir au pape, que Gerberty a aussi été.

Biographie

Professeur honoraire de l'Université de Lausanne, mathématicien et économiste, Alain Schärlig a publié plusieurs livres sur les méthodes de calcul dans la gestion, qui étaient son sujet de recherche et d'enseignement.
Curieux d'autre part des aspects concrets du calcul aux siècles passés, il a effectué des recherches sur l'arithmétique manuelle - le calcul au moyen de cailloux, de jetons ou de boules - qui ont abouti à trois livres successifs ; après quoi il a bouclé la boucle, en racontant la lente arrivée des chiffres arabes, qui ont progressivement rendu ces procédés obsolètes.
Revenant en arrière, il s'arrête aujourd'hui sur le moine enseignant Gerbert d'Aurillac, cité au passage dans plusieurs de ses livres, mais dont personnes n'avait encore dressé le portrait comme homme de science et comme inventeur d'un abaque.
Il a écrit ce livre dans le même esprit que les précédents, et comme ses commentaires scientifiques publiés autrefois par le Journal de Genève ou diffusées à la Télévision suisse romande : un langage clair, à la portée de chacun, et néanmoins une rigueur sans concession dans l'exposé des faits.