Paru le 20/06/2002 | Broché 246 pages
Public motivé
Ce colloque entend s'interroger sur l'impact de la loi de 1901 dans la société française, hier et aujourd'hui, en se focalisant sur les femmes et leurs inscriptions associatives. Il met l'accent sur les relations hommes/femmes dans la vie associative.
La journée d'étude : Des femmes, des associations et des archives.
L'objet de cette journée est, à partir d'études de cas précis de fonds associatifs - qu'il s'agisse d'associations «féminins» type «suffragettes» ou d'associations oeuvrant nous avons pensé intéressant de nous interroger sur les matériaux qui permettent d'écrire l'histoire des relations entre femmes et associations.
Evelyne Diebolt, historienne, s'est spécialisée dans l'histoire du secteur associatif sanitaire, social et culturel français au XXe siècle. Elle a effectué de nombreuses études pour des organismes privés, publics, et internationaux. En 1993, elle a soutenu une thèse de doctorat d'Etat ès-Lettres, sous la direction de la Professeure Michelle Perrot : Les Associations face aux institutions, les femmes dans l'action sanitaire, sociale et culturelle 1900-1965.
En vue de la conférence de Pékin de 1995, elle a été chargée par l'ONU du rapport «Women and Philanthropy in France (XVIe-XXe siècles)», in Kathren Mac Carthy dir., Women, Religion and Civil Society, Indiana, University Press, été 2001.
En 1999, elle est chargée d'une étude : Les femmes et les associations : la prise de décision par le secrétariat d'Etat aux droits des femmes.
En 2000, elle ouvre un site internet http://www.femmesetassociations.org consacré au rôle des femmes dans les mouvements associatifs où sont indiquées des données sexuées.
Christiane Douyère-Demeulenaere est conservateure en chef du patrimoine au Centre historique des Archives nationales et docteure en histoire de l'Université de Paris I. Ses recherches portent sur l'histoire sociale des XIXe et XXe siècles, et particulièrement sur les courants «alternatifs» (éducation intégrale, néo-malthusianisme, coopération ouvrière...) qui, souvent dans un cadre associatif, ont tenté d'apporter une «autre» réponse aux problèmes des classes populaires. Par ailleurs, sa pratique professionnelle lui a permis d'acquérir une large connaissance des sources archivistiques. Enfin, à titre personnel, elle milite au sein de nombreuses associations.
