Warlock

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 756 pages
Poids : 827 g
Dimensions : 14cm X 19cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-914834-37-7
EAN : 9782914834377

Warlock

de

chez Passage du Nord-Ouest

Collection(s) : Traductions contemporaines

Paru le | Broché 756 pages

24.30 Indisponible

traduit de l'anglais par (Etats-Unis) David Boratav | préface Rick Bass


Les libraires en parlent

Mlle Marie Moscoso (Librairie La Manoeuvre)

Chaussez vos santiags, mettez votre stetson et surtout n'oubliez pas votre colt (chargé) et votre cheval. Warlock est un western à lire. Génial !

Quatrième de couverture

Warlock

« La ville de Tombstone en Arizona, pendant les années 1880, est notre Camelot national. Une terre fabuleuse où les vertus de l'Amérique s'incarnent chez les frères Earp et ses maux dans la bande des Clanton ; une terre imaginaire aussi, où l'affrontement d'OK Corral se revêt de la pureté dépouillée des joutes arthuriennes.

Dans son magistral roman Warlock, Oakley Hall rend son humanité véritable, sanglante et mortelle au mythe de Tombstone. Wyatt Earp s'y métamorphose en un tireur d'élite nommé Blaisedell qui, à cause de l'image donnée de lui dans les magazines spécialisés sur le Far West, pense qu'il est un héros. Et c'est parce qu'ils croient en ce héros que les citoyens exaspérés de Warlock font appel à lui. Mais lorsque Blaisedell découvre qu'il ne peut répondre à leurs attentes, il est obligé de reconnaître ses failles, son abîme intime n'étant pas si éloigné de celui qui règne en ville.

Avant même que s'achève l'angoissante épopée du livre [...], Warlock doit admettre que ce que l'on nomme la société et l'état de droit sont des concepts aussi fragiles et précaires que la chair, voués à retourner à la poussière des déserts aussi rapidement qu'un cadavre. C'est la sensibilité profonde de Warlock qui fait de cet ouvrage un grand roman américain.

Nous sommes, dans ce pays, encore nombreux à trouver naturel de jeter nos papiers d'emballage au fond du Grand Canyon avant de prendre une photo couleur et de remonter en voiture ; par conséquent, notre nation a besoin de voix comme celle d'Oakley Hall pour se rappeler l'existence de ce morceau de papier voltigeant qui, dans sa chute scintillante, n'en finit pas de tomber. »
Thomas Pynchon