Paru le 06/09/2018 | Broché 114 pages
Eté 2017. Anne Dufourmantelle, psychanalyste, philosophe et romancière sauve deux adolescents de la noyade avant de périr en mer...
Son ami, père d'un des adolescents, raconte cette journée, la confrontation violente à la perte, au chagrin et au deuil et cueille, dans ses souvenirs, les fleurs délicates de la vie d'Anne.
Une élégie gracieuse qui touche au sublime
L'amie, la mort, le fils
Anne Dufourmantelle a péri le 21 juillet 2017 pour sauver des enfants de la noyade en Méditerranée, dont le propre fils de l'auteur.
Elle était psychanalyste, philosophe, romancière, auteure d'une oeuvre reconnue de par le monde. Sa notoriété culturelle ne suffit pourtant pas à expliquer l'émotion considérable qui s'est répandue à l'annonce de sa mort, en France et au-delà, jusqu'auprès de gens qui ne l'avaient jamais lue ni entendue.
Ce récit de chagrin livre le portrait d'une femme exceptionnelle, en même temps qu'il médite sur les rapports père-fils, l'origine du sacré et l'aura d'un être qui avait « la passion de l'amitié ».
« Ses traits s'étiraient dès qu'elle voyait autrui heureux. Il n'y a pas beaucoup de gens qui nous donneraient envie d'être heureux rien que pour les rendre heureux. »
Jean-Philippe Domecq est romancier et essayiste. Il a publié une trentaine d'ouvrages, dont Robespierre, derniers temps (Folio Gallimard), Comédie de la critique. Trente ans d'art contemporain (Agora Pocket), Le jour où le ciel s'en va (Fayard).