poésie avec Ludovic Degroote, pour La Digue, et Daniel Nadaud pour ses illustrations des Cartes postales de Henry Jean-Marie Levet

vendredi
16
février
20h00

Rencontres et Débats

Lieu : L'Atelier 2 BIS RUE JOURDAIN 75020 PARIS

La Digue est une série de courts poèmes métaphoriques qui se répondent sur la solitude de l'homme, son enfermement face au monde extérieur et son besoin de communiquer.
Ludovic Degroote, poète, vit à Lille. "Cherchant à brouiller la frontière qui sépare le vers de la prose, ses livres interrogent  la place de l'intime à partir d'expériences personnelles, de lieux géographiques ou encore de figures artistiques." cf www.editionsunes.fr
 
 Daniel Nadaud naît à Paris au milieu de la seconde guerre mondiale. Il choisira la peinture, sous l'influence curieusement conjuguée d'Auguste Renoir et Max Ernst, l'un et l'autre rencontrés dans des livres. En 1982-83, la peinture, la sienne, lui semblera suspect, il décidera d'y échapper, de briser le châssis, de peindre sur d'autres horizons, et puis de ne plus peindre. Pour construire dans l'espace avec les matériaux de ses cueillettes, issues de la rue, des puces et des champs, une suite d'objets, absurdement titrés qui parodient des instants perdus ou dissimulent des souvenirs intimes. Le monde agricole omniprésent, l'Histoire bien réelle, plus des fragments d'enfance, constituent la colonne vertébrale de ses projets. Entêté, il considère toujours le travail de l'homme par l'entremise des outils qui le définissent. Il s'attache particulièrement à ceux qu'on jette ; à l'image de ces êtres, bien vivants que l'on déclare inutiles.  La tenue de carnets ponctue l'aventure, ceux-ci relatent : humeurs, projets, curiosités et intentions, journaux de voyage intérieur, ils constituent par le dessin, sa mémoire, celle-ci repliée page à page. Daniel Nadaud poursuit depuis lors une œuvre ample et ambitieuse, entre dessin, gravure et livres.
 
"Né en 1874 et mort à 32 ans d'une tuberculose, Jean-Marie Henry Levet était un jeune dandy qui, sous des allures d'esthète britannique, exerçait des fonctions de diplomate. La douzaine de poèmes constituant le recueil firent la gloire posthume du poète que Larbaud définissait comme un Whitman français. Pour cette édition, Daniel Nadaud a réalisé onze cartes postales." cf www.editionsunes.fr