Pour parler de
L'art de perdre il faut d'abord évoquer le silence.
Il y a des conversations qui n'ont jamais lieu et qui nous manquent à vie. Autour de ce gros mot de harki, Naima n'a jamais rien su, son grand-père est mort trop tôt, sa grand-mère parle mal le français, son père se mure. Aujourd'hui elle se demande ce qu'est cette Algérie fantasmée que plus personne de la famille ne connaît, les trois maisons sur la crête, les oliviers, le départ en 62.
Avec le récit de l'histoire de la famille Zekkar, Alice Zeniter prouve à nouveau son intelligence, sa subtilité, son sens du paysage, du dialogue et de l'amour !