Jean Daive pour Monoritmica, accompagné de Luc Bénazet, et la revue Brille-Babil

mercredi
22
juin
20h00

Rencontres et Débats

Lieu : 2 BIS RUE JOURDAIN 75020 PARIS

Depuis Décimale blanche (1967), Jean Daive est l'auteur d'une œuvre énigmatique et dense, qui a marqué le champ poétique contemporain.
Monoritmica est le dernier titre d’un cycle qui en comportait quatre : Une femme de quelques vies, Onde générale, Monstrueuse, Crocus, accueillis ces dernières années dans la collection Poésie/Flammarion. Le cycle s’achève donc et porte le titre générique de L’Alphabet de l’enfant.

12 épisodes ou 12 états d’une enfance qui s’appellent : apprendre à lire, apprendre à parler, inventer des grilles de langage, apprendre à marcher, tourner derrière un trotteur, se perdre 2 fois dans une même forêt, découvrir le son et découvrir le son des mots, tout est cliquetis, mère alchimiste, père organiste, la nuit et les plumes, la baignoire universelle…


Luc Bénazet est l’auteur d’une œuvre importante publiée aux éditions Nous, inaugurée en 2009 par la parution de nÉcrit. Suivront, chez ce même éditeur, La vie des noms (2013), Articuler (2015) et Incidents (2018). Autant de jalons d’une œuvre radicale, qui marque par sa cohérence et l’insistance avec laquelle Luc Bénazet cherche à saisir les paroles : matières composées de souffles et de lettres, dont la page et l’oralité sont les deux horizons sur lesquels elles apparaissent et se désagrègent.

Il a contribué à trois reprises à la revue K.O.S.H.K.O.N.O.N.G. de Jean Daive, respectivement dans les n° 1, 2 et 19.


Brille-Babil, créée par Jean Daive et Jean-Michel Gentizon, est une revue "dont la couverture efficacement dessinée par Jean-Charles Blais rappelle l’état de notre société et aussitôt l’état du mur. Brille-Babil se destine à montrer les états de la langue et du langage et de mettre l’accent sur des états de vertige – comme lorsque Georges Bataille dans un des premiers numéros de Critique analyse l’œuvre de Hemingway en l’identifiant à Hegel : Georges Bataille affirme qu’il y a des vertiges dans l’écriture de Hemingway comme il y a des vertiges dans la pensée de Hegel. Il reste encore à fixer des vertiges. Brille-Babil en offre le lieu."