Alcools : texte intégral. Le bestiaire. Vitam impendere amori

Fiche technique

Format : Relié sous jaquette
Nb de pages : 183 pages
Poids : 140 g
Dimensions : 10cm X 16cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-37735-185-5
EAN : 9782377351855

Alcools

texte intégral

de

chez Archipoche

Collection(s) : La bibliothèque des classiques

Paru le | Relié sous jaquette 183 pages

Poche
12.00 Indisponible

Quatrième de couverture

Les premiers lecteurs d'Alcools (1913), qui faillit s'intituler Eau-de-vie, furent déconcertés par l'enivrante variété, la liberté et les facettes discordantes de ce recueil exempt de ponctuation, contemporain de l'invention du cubisme et qui s'achève par cette supplication : « Hommes de l'avenir souvenez-vous de moi. »

Vers libres ou quatrains réguliers, longues ballades et brèves complaintes, érudition et trivialité, fantaisie et gravité, vieilles légendes et modernisme s'y entrechoquent dans un chaos simultanéiste. En témoignent surtout « Zone », « Cortège » et « Vendémiaire », qui signent l'entrée de la poésie dans le siècle des villes et des machines. Alcools n'en est pas moins dominé par une intense mélancolie, que traduisent les vers célèbres du « Pont Mirabeau », de « La Chanson du mal-aimé » ou encore de « À la Santé ».

Deux brefs recueils complètent ce volume : Le Bestiaire, ou Cortège d'Orphée (1911) et Vitam impendere amori (1917), qui peut se traduire par « consacrer sa vie à l'amour ».

Biographie

Guillaume de Kostrowitzky, dit Apollinaire, est né à Rome en 1880, de mère polonaise et de père inconnu. Jusqu'à son arrivée à Paris en 1900, il mène une vie chaotique, de la Côte d'Azur à la pension belge de Stavelot. Employé de banque, précepteur en Allemagne, directeur de revue, critique d'art, pornographe (Les Onze mille verges, 1907) et conteur (L'Hérésiarque et Cie, 1910), il se lie aux jeunes peintres - Picasso fera son portrait - et s'éprend de l'une d'eux, Marie Laurencin. André Derain illustre L'Enchanteur pourrissant (1909) et Raoul Dufy Le Bestiaire (1911).
Accusé de complicité dans le vol de la Joconde, il est incarcéré quelques jours à la prison de la Santé ; ce bref séjour lui inspire un des poèmes d'Alcools (1913), recueil qui laisse la critique ébahie. Engagé en 1915, il dessine sur le front les vers de Calligrammes et compose les Poèmes à Lou pour Louise de Coligny. En 1917, il fait jouer le premier « drame surréaliste », Les Mamelles de Tirésias. Blessé à la tempe, il meurt de grippe espagnole le jour de l'armistice, le 11 novembre 1918.

Du même auteur : Guillaume Apollinaire