Collection(s) : Le Livre de poche
Paru le 27/03/2013 | Broché 400 pages
roman traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Michèle Albaret-Maatsch
Mme Cécile Juignet (Librairie Atout-Livre)
Après son magnifique premier roman "Les Belles choses que porte le ciel", Dinaw Mengestu interroge ici, à nouveau, le problème identitaire des enfants d'immigrés. Jonas est né et vit aux États-Unis et l’Éthiopie n'est pour lui que le pays abandonné par ses parents pendant la guerre civile en 1980. Mais quand arrive son trentième anniversaire, une crise existentielle avec sa compagne lui font réaliser que son histoire personnelle, ses désirs et ses ambitions ne suffisent pas à construire son identité... Il revient donc sur le passé de ses parents afin de mettre des mots sur le silence douloureux.
Une histoire personnelle et collective de l'immigration éthiopienne aux États-Unis dans une narration parfaitement maîtrisée et une belle langue poétique. Lisez Dinaw Mengestu !
Au début des années 1980, Yosef et Mariam, que la révolution éthiopienne a séparés pendant trois ans, se rejoignent aux États-Unis. Pour célébrer leurs retrouvailles, ils s'offrent enfin un voyage de noces, à Nashville. Trente ans plus tard, Jonas, leur fils, en pleine crise existentielle, revient sur leurs pas. Entre de vagues souvenirs d'enfance et le silence de ses parents sur le drame qui les a menés aux États-Unis, il reconstitue à tâtons l'histoire de sa famille, sa propre histoire... Après Les belles choses que porte le ciel, Prix du roman étranger 2007, Ce qu'on peut lire dans l'air évoque avec une grâce poétique la solitude, les fractures d'un couple, la guerre et l'exil, autant que la lumière et l'apaisement.
