Oeuvres complètes. Vol. 5. Critique littéraire, II

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 778 pages
Poids : 827 g
Dimensions : 14cm X 23cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-07-077077-9
EAN : 9782070770779

Critique littéraire, II

de

chez Gallimard

Serie : Oeuvres complètes. Vol 5

Collection(s) : Blanche

Paru le | Broché 778 pages

Public motivé

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édition établie, préfacée et annotée par Bernard Baillaud


Quatrième de couverture

Oeuvres complètes, V

Le quatrième et le cinquième tome des Oeuvres complètes de Jean Paulhan se présentent comme le lexique des auteurs auxquels l'écrivain a consacré un texte propre. Ce second volume mène de Jacques Rivière à Georges Wolfromm. C'est partir du directeur de La NRF de la période 1919-1925 pour aller jusqu'à la fin de l'alphabet, en passant par Alain Robbe-Grillet et Gustave Roud, Sade et Saint-John Perse, Ungaretti et Vailati, Albert Thibaudet et Paul Valéry - sans compter cent autres, que l'on retrouvera dans l'index. À ce cortège s'ajoutent les textes retrouvés de cinq discours, un ensemble de textes de circonstance autour des revues littéraires, trois traités et un premier choix de réponses aux enquêtes littéraires.

Jean Paulhan ne veut connaître que deux manières de parler de la littérature : il parle de l'absolu ou des individus. D'un côté il y a le langage, de l'autre les amis. Entre les deux, nul moyen terme. Jamais, presque jamais, il ne parle du roman, de la poésie ou du théâtre, du tragique ou du lyrisme, c'est-à-dire des notions intermédiaires : autant de termes qui dénonceraient le spécialiste. Tout au plus plaide-t-il, ici ou là, pour la poésie didactique - sans trop de risque d'être suivi, sinon, on s'en réjouit, par Jacques Audiberti ou Jacques Réda.

De chacun, que peut-on dire ? Une part de la critique littéraire relève de la galerie de portraits, ce qu'en d'autres temps on aurait appelé une prosopographie. Un propos, un poème, une page de roman sont moins des exercices de genre que les témoignages et les preuves d'une relation au langage. Un visage, c'est encore une relation au langage qui se dessine. Un ami, c'est une expérience qui requiert un témoin. Ce n'est pas un pion à favoriser sur un échiquier social, c'est une relation au langage à protéger.

On discernera plusieurs générations. Alain le philosophe, Gide le descendant des héros anciens, Valéry l'esprit. Certains ont eu leur audience, d'autres leur aura. Jean Paulhan ne s'intéresse guère à ceux qui ont déjà eu leur part de gloire. Parmi les vivants d'aujourd'hui, Pierre Oster et Michel Deguy, Jacques Roubaud et Philippe Jaccottet ont bénéficié de son suffrage, lors de prix littéraires. Jean Paulhan n'écrit pas toujours sur eux. Mais tous ont en commun le langage et c'est de chacun qu'il s'agit.

Biographie

Bernard Baillaud est docteur de l'université de Paris-IV Sorbonne et président de la Société des lecteurs de Jean Paulhan. Il a reçu le prix littéraire du Centre Jean Schlumberger (Fondation des Treilles).

Du même auteur : Jean Paulhan