Haïkus alsaciens

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 266 pages
Poids : 435 g
Dimensions : 16cm X 23cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-84590-251-0
EAN : 9782845902510

Haïkus alsaciens

de

chez Arfuyen

Collection(s) : Neige

Paru le | Broché 266 pages

18.00 Disponible - Expédié sous 4 jours ouvrés
Ajouter au panier

traduit de l'alémanique et présenté par Jean-Paul Gunsett | préface de Jean-Paul Sorg


Quatrième de couverture

Partagé entre la France, l'Allemagne et la Suisse, le destin de Lina Ritter (1888-1981) symbolise celui d'un peuple déchiré par l'Histoire.

Fille de maraîchers de Village-Neuf, au bord du Rhin, elle se fait connaître dès 1913 dans toute l'Alsace, alors terre d'Empire, par sa pièce en alémanique Peter vu Hagebach, qui oppose au sanguinaire bailli du duc de Bourgogne la vaillante Annele.

Mais quand, après la guerre, son ami Paul Potyka, né à Strasbourg de parents allemands, est démis de ses fonctions dans l'administration et renvoyé de l'autre côté du Rhin, elle choisira de le suivre et de partager sa vie : à Lörrach, Ettlingen, puis Baden-Baden. En 1933, du jour au lendemain, Potyka est destitué de ses fonctions de maire-adjoint par le Gauleiter Wagner, le même qui terrorisera l'Alsace occupée quelques années plus tard. Réfugié à Fribourg-en-Brisgau, Potyka devient l'avocat des victimes du nazisme.

Après la victoire alliée de 1945, Lina Ritter renoue ses liens culturels avec l'Alsace et tient une chronique fort écoutée sur Radio-Strasbourg, Üs em Sundgau vorne - un hingedure. Brusquement licenciée, sans doute pour avoir vécu et publié un temps en Allemagne, elle continuera néanmoins de produire sous le pseudonyme, qui ne manque pas d'humour, de Pantaléon Meyer...

Biographie

Lina Ritter laisse une oeuvre forte et diverse : à côté de nombreuses pièces pour le théâtre et la radio, elle est l'auteur de nouvelles et d'un vaste roman historique, Martin Schongauer. Durant de longues années, Lina Ritter a écrit des haïkus, qu'elle recueillera en 1965 dans une sorte d'almanach - un haïku pour chaque jour de l'année. « Un haïku n'est pas un poème, note-t-elle. /Juste un appel, / un signe, une question.// [...] Ou bien est-ce, tout proche, / le battement d'ailes d'un ange, / quand à mi-voix // on se les redit ? » Ces Haïkus alsaciens sont traduits ici pour la première fois par Jean-Paul Gunsett, qui témoigne aussi de la femme exceptionnelle qu'elle fut : « Son visage rayonnait de bonté, de compréhension et d'empathie. Je ressentais en sa présence ce que j'ai ressenti en la présence de Schweitzer. Le profondément et le simplement humain. »