Collection(s) : Le Livre de poche
Paru le 01/02/2017 | Broché 344 pages
traduit du hongrois par Chantal Philippe
Clémence Cochan (Le comptoir des lettres)
Une écrivaine renommée engage une femme de ménage : Emerence, une vielle figure du quartier, caractérielle, difficile à apprivoiser...
Avec brio, Magda Szabò raconte la relation des deux femmes, la confiance et l'affection, et fait surtout un très beau portrait d'Emerence. C'est fin, c'est splendide.
La porte
« C'est moi qui ai tué Emerence. Je voulais la sauver, non la détruire, mais cela n'y change rien. »
La Porte est une confession. La narratrice y retrace sa relation avec Emerence Szeredás, qui fut sa domestique pendant vingt ans. Tous les oppose : l'une est jeune, l'autre âgée ; l'une sait à peine lire, l'autre ne vit que par les mots ; l'une est forte tête mais d'une humilité rare, l'autre a l'orgueil de l'intellectuelle. Emerence revendique farouchement sa liberté, ses silences, sa solitude, et refuse à quiconque l'accès à son domicile. Quels secrets se cachent derrière la porte ?
Chef-d'oeuvre de la littérature hongroise dont le succès fut mondial, prix Femina étranger en 2003, La Porte a été élu meilleur livre de l'année 2015 par le New York Times.