Le monde de Barney

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 603 pages
Poids : 355 g
Dimensions : 11cm X 18cm
Date de parution :
EAN : 9782253149958

Le monde de Barney

de

chez Le Livre de poche

Collection(s) : Le Livre de poche

Paru le | Broché 603 pages

Poche
8.90 Indisponible

traduit de l'anglais par (Canada) Bernard Cohen


Les libraires en parlent

Mr julien de la panneterie (Millepages Librairie)

 

 

« Rien ne ma semble plus délectable qu’un biographie qui permet de révéler nos « vrais grands » sous un jour peu favorable, qui établit que l’objet de notre admiration n’était en réalité qu’une sous-merde. »

                                   

Barney Panofsky, p369 du Monde de Barney

 

 

            Ceci – Le Monde de Barney – est une tentative d’autobiographie, c’est à dire une version de la vie débraillée de Barney Panofsky fortune faisant par Barney Panofsky fortune faite, ou bien les mémoires imprévisibles (et donc accompagnées de notes et d’une postface de Michael Panofsky, fils) d’un vieux schmoque calomnié qui prolonge ses vieux jours avec des morceaux de sa vie passée. Ces Mémoires d’un ruffian-montréalais-juif-inculpé contiennent l’une des plus merveilleuses collections de sujets d’affliction jamais lue, des « propos de tables » hilarants servis sur et sous la table, des cajoleries, des supplications, des menaces, des séjours parisiens, une correspondance on ne peut plus caustique, des passions profanes (hockey, claquettes, littérature, alcool, cigare.. ) et une passion sacrée ;Miriam, l’adorable troisième femme de Barney, la seule, l’unique, l’envolée. Ajoutons qu’avant d’être réduit par la maladie (qui finira par dire son nom) à un état quasi végétatif, le vrai-grand-Barney-Panofsky-la-sous-merde est resté fidèle aux trois principes, deux  intimes convictions et un enseignement que voici : 3/ Ni armes, ni drogues, ni produits diététiques, 2/ la vie est absurde et personne ne peut vraiment comprendre autrui, 1/ «…il ne faut jamais dire la vérité. Dans la difficulté, mentez comme un arracheur de dents. Tout au long du gâchis qu’a été ma vie, je me suis tiré d’une foule de pétrins grâce au secours de mensonges petits ou grands, ou énormes. La première fois où j’ai dit la vérité, cela m’a conduit à une inculpation de meurtre. La seconde m’a volé mon bonheur. »

 

            Au rayon qui vaut ce qu’il vaut des ressemblances honnêtes, citons Saul Bellow et son Moses Herzog, victime de lui-même, Charles Bukowski et son :  « les robinets qui fuient, les pets qu’on lâche pendant l’étreinte, les pneus qui éclatent – voilà qui est plus triste que la mort. » et toutes les superbes grandes gueules juives des récits d’Odessa d’Isaac Babel.

 

Et une définition, proposée par l’extraordinaire écrivain argentin Macédonio Fernandèz ; « Qu’est ce qu’un humoriste ? Le seul métier qui respecte le Temps légitime des oisifs : il le tue. Quelle délicate charité et que d’égards ». Mordecai Richler, vrai grand écrivain, vrai grand criminel, et polémiste -plus ou moins merdique selon chacun des Québécois- s’est éteint à Montréal en juillet 2001, Le Monde de Barney, son dernier roman, a obtenu la Stephen Leacock memorial medal for humour, le QSPELL Award et le Giller prize, ce qui représente en clair un nombre incalculable de rires.

Quatrième de couverture

Drôle de vie que celle de Barney ! Barney Panofsky, juif canadien, expatrié dans les années cinquante à Paris, où il a côtoyé la bohème artistique. De retour au pays, il devient importateur de fromages français, puis producteur de télévision.

De ses trois épouses, la première, nymphomane, se suicidera. Il abandonnera la deuxième le jour même de leur mariage. Quant à la troisième, elle le quittera au bout de trente-six ans.

Accusé du meurtre d'un de ses copains, Barney finira solitaire et poivrot, laissant cette autobiographie.

Drôle d'histoire ? Oui. Ecrite d'une plume virtuose, avec un humour et un souffle ahurissants. Et l'un des plus grands romans du Canada anglophone d'aujourd'hui.

Du même auteur : Mordecai Richler