Paru le 15/01/2015 | Broché 859 pages
Professionnels
Que l'on soit un simple promeneur ou un fin observateur, l'eau est présente partout.
Pourtant, l'atout qu'elle représente pour les activités anthropiques cache souvent sa réalité environnementale, celle de son cycle. Ce constat se reflète dans l'appréhension juridique de l'eau laquelle est conçue comme un bien ou une chose. Cette qualification l'assigne donc à un statut juridique dont les manifestations révèlent la fonction utilitariste de la ressource. Or, l'émergence des problématiques environnementales confronte le statut juridique de l'eau à sa réalité physique. Ainsi, le droit et les exigences environnementales s'influencent réciproquement pour générer des règles protectrices de l'eau et des représentations juridiques du cycle hydrologique qui engendrent des évolutions du statut. Dès lors, ce dernier s'émancipe des catégories juridiques traditionnelles issues du droit des biens et s'habille d'une finalité protectrice dont les règles et les concepts qui s'attachent à la fonction écologique de l'eau et à la réalité environnementale du cycle hydrologique lui façonnent une autre condition juridique.
Chercheur à l'Institut de Droit de l'Environnement de l'université Jean Moulin Lyon 3, Julia Gudefin a obtenu pour cette thèse, soutenue le 9 décembre 2013, le grade de docteur en droit avec la mention très honorable et les félicitations unanimes du jury. Elle a été récompensée pour le présent ouvrage de la mention au prix de thèse des entreprises 2014 de l'Association Française des Docteurs en Droit.