Les entrées en guerre à l'époque moderne : XVIe-XVIIIe siècle

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 176 pages
Poids : 296 g
Dimensions : 16cm X 24cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-7535-7448-9
EAN : 9782753574489

Les entrées en guerre à l'époque moderne

XVIe-XVIIIe siècle

chez Presses universitaires de Rennes

Collection(s) : Enquêtes & documents

Paru le | Broché 176 pages

Public motivé

22.00 Disponible - Expédié sous 4 jours ouvrés
Ajouter au panier

Quatrième de couverture

Les entrées en guerre à l'époque moderne XVIe-XVIIIe siècle

Si les sorties de guerre ont déjà été l'objet de travaux et de rencontres scientifiques, le basculement inverse a, en revanche, été peu étudié jusqu'a présent. En effet, les historiens ont l'habitude d'enfermer les périodes de conflits entre la date de déclaration de guerre et celle de la conclusion de la paix. Cette approche traditionnelle n'est cependant pas suffisante pour appréhender pleinement ce que pouvait être la réalité de la transition de la paix à la guerre. Les contributions réunies dans ce volume portent précisément sur les modalités et les décalages du basculement dans la guerre. Il s'agit ici de réfléchir aux passages de la paix à la guerre pour savoir comment, à l'époque moderne, les États, les sociétés et les individus sont saisis par l'épreuve du conflit armé. En effet, il ne suffit de proclamer la guerre pour que l'état de guerre devienne une réalité immédiate. Ainsi, l'entrée en guerre n'est pas réductible à une rupture nette. C'est bien davantage un processus qui connaît des décalages selon l'objet étudié. En tout cas, il entraîne systématiquement des mutations, des mobilisations et des adaptations sur lesquelles il faut s'interroger.

Les textes réunis dans ce volume déclinent l'interrogation sur l'entrée en guerre selon plusieurs perspectives. La première porte sur le concept même d'entrée en guerre pour tenter d'en comprendre la nature, la portée et les implications. La deuxième est celle de la politisation interne de l'entrée en guerre, car elle est aussi un acte politique qu'il faut envisager à la lumière des débats propres à chaque société. La troisième perspective est celle des mobilisations des ressources et des adaptations des réseaux découlant de l'entrée en guerre.