Collection(s) : J'ai lu
Paru le 24/06/2003 | Broché 120 pages
« Ainsi à l’âge où la plupart des jeunes se paient leur première voiture, j’avais décidé d’acheter ma tombe. »
A dix-huit ans, Antoine fait déjà montre d’une maturité insolite…
A trente cinq ans, il fera preuve d’un détachement souverain en plaquant sa femme et ses gosses pour s’installer jusqu’à la fin de ses jours dans une maison de retraite, la bien nommée, Les jours heureux. Et oui, il n’y a pas d’âge pour être prévoyant, et l’exclamation « vivement la retraite ! » reprend des couleurs !
Forcément décalé et drôle, ce petit roman bigrement bien tourné n’oublie jamais d’être tendre. N’est-ce pas au creux des jours heureux que se cachent les plus belle histoire d’amour ?
«À dix-huit ans, j'estimais que j'avais expérimenté tout ce qui, grosso modo, constitue une vie ordinairement bien remplie, de l'amour au travail, de l'idéal à l'ambition, de la déception à l'ennui.»
À dix-huit ans déjà, Antoine fait l'acquisition d'une concession et choisit la pierre tombale qui ornera sa sépulture. À trente-cinq ans, il est pensionnaire des Jours heureux, une maison de retraite. Le personnel le prend pour un cinglé. Mais a-t-il réellement tort ?
Il vit désormais dans ce nouveau décor peu banal, rythmé par les rires, les pleurs, les fugues et les suicides de ses comparses. Rompu au spectacle, il se résigne finalement à accepter qu'après la mort, le mystère de la vie reste entier, sans jamais apporter de réponse satisfaisante.
Laurent Graff, est né en 1968 à Bonneville (Haute-Savoie). Il est archiviste. Outre Les Jours heureux, il est l'auteur de Il est des nôtres, également paru aux Éditions J'ai lu.