À l'occasion de l'exposition des reproductions de planches du très beau
Bye bye Babylone. Beyrouth 1975-1979, nous avons l'immense plaisir de recevoir Lamia Ziadé le mercredi 16 octobre à la librairie pour une soirée rencontre et dédicaces.
«En 1975, j'avais 7 ans et j'aimais les Bazookas que ma mère nous achetait, à Walid et à moi, chez Spinney's.»
Tout commence au Paradis, dans ce mirage d'Occident, le Beyrouth des
années 70. Les familles aisées emplissent leurs caddies des mêmes
produits de rêve qu'à Paris et New York, tandis que les miliciens de
tous bords bourrent les leurs de M16, d'Uzi et d'AK47. Lamia Ziadé est
cette petite fille qui observe, subit, raconte l'avancée imparable d'un
conflit qui va ravager la Babylone chatoyante qui l'a vue naître. Sous
ses doigts, la guerre devient pop. Assemblage d'éclats joyeux et noirs,
inventaire d'instants d'horreur et d'innocence, son roman graphique
retrace l'histoire d'une ville, d'un peuple, d'un monde en proie à la
folie destructrice. Un portrait lucide, grave et inédit, comme si les
yeux de l'enfance avaient le pouvoir de voir plus loin que
l'intelligence adulte.