Collection(s) : Nouvelles scènes
Paru le 17/03/2016 | Broché 163 pages
traduction Kinga Joucaviel | introduction Wojciech Baluch
Récits (in)humains
La pièce raconte le destin tragique des Juifs pendant la Seconde Guerre mondiale ; l'auteur se focalise sur une dizaine de personnages, Juifs et Allemands, rassemblés dans le ghetto, véritable huis clos où se heurtent le bien et le mal. La lecture s'ouvre à la réflexion universelle sur l'enfermement - l'emmurement - dans un ghetto ou dans un tout autre microcosme, au sens physique et idéologique. La structure de la pièce évoque celle d'une fugue où les différentes voix se croisent et résonnent dans une extraordinaire polyphonie. Chaque voix - cri de désespoir, de peur, de révolte et d'amour - est un témoignage des cruautés de la guerre qui abaisse l'humanité. Cette « vision multiple » ne sert pas à donner plusieurs éclairages d'une réalité, mais à faire monter la tension dramatique, astucieusement maintenue jusqu'au dénouement.
Szymon Bogacz ( 1976), autour dramatique, nouvelliste, scénariste et musicien, est diplômé de la fameuse École de cinéma de tód(...). Observaient clairvoyant des laits sociétaux à travers de multiples activités (trompettiste dans des orchestres symphoniques, architecte d'intérieur, informaticien), il enrichit ses écrits de ces expériences. Depuis 2013, il occupe le poste do conseiller dramaturgique au Théâtre K.C. Norwid à Jelenia Góra.
L'année 2006 marque le début de sa carrière d'auteur dramatique jalonnée de distinctions et de prix aux différents concours et festivals. Plusieurs de ses pièces ont été représentées sur des scènes polonaises et publiées, notamment dans le mensuel Dialog ou dans l'Anthologie du drame et du théâtre. Parmi elles : Variations interpersonnelles (2006), Le Triangle (2007), Récits (in)humains (2008), Au nom du père et du fils (2010), Allegro moderato (2011) et Histoire non véritable de Karski (2015).