Collection(s) : Polaires
Paru le 08/10/2002 | Broché 496 pages
Professionnels
traduit de l'américain par Liliane Princet | préface Jean Malaurie
Nul n'est allé plus loin que J. Louis Giddings dans l'exploration des sites arctiques et dans l'étude des cultures successives qui, dès la fin de la dernière glaciation, se sont développées entre le Groenland et le Détroit de Béring. Ses recherches devaient être couronnées de succès, puisque c'est à lui que l'on doit trois des découvertes les plus importantes dans ce domaine : celle, en 1948, du complexe microlithique de Denbigh Flint qui remonte aux environs de l'an 3 000 av. J.-C. et marque vraisemblablement le début des cultures esquimaudes ; la révélation, en 1958, des plages du Cap Krusenstern, grâce auxquelles on put établir la chronologie des anciennes civilisations de l'Alaska ; la découverte enfin, à Onion Portage, d'objets qui, par leur parenté avec les ustensiles des Aléoutiennes et du site de Shirataki au Japon, permettraient de retracer l'histoire des civilisations du nord de l'Amérique jusqu'aux abords de l'an 11 000 av. J.-C.
Le dernier ouvrage de J. Louis Giddings - publié après sa mort par sa femme et ses proches collaborateurs - nous fait connaître ces découvertes et les événements, souvent cocasses et toujours passionnants, qui les ont précédées et parfois provoquées.
J. Louis Giddings (né en 1890), est un des pionniers de la dendrochronologie et de l'archéologie Alaskienne. A plusieurs reprises, il se joint aux fouilles du Cap Denbigh, de Kotzebue Sound. Il remet en question plusieurs théories sur l'origine des Esquimaux, apporte des lumières nouvelles sur les cultures préesquimaux. Professeur à la Brown University, directeur, jusqu'à sa mort en 1964, du Haffenreffer Museum, il a publié de nombreux ouvrages et articles d'anthropologie et d'archéologie.
