1870, l'été terrible : les souvenirs d'un Alsacien

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 207 pages
Poids : 630 g
Dimensions : 17cm X 25cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-36701-211-7
EAN : 9782367012117

1870, l'été terrible

les souvenirs d'un Alsacien

de

chez ID l'édition

Paru le | Broché 207 pages

Tout public

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traduction et annotations de Jean-Louis Spieser


Quatrième de couverture

En approuvant par 82 % de « oui » la politique de Napoléon III lors du plébiscite du 8 mai 1870, les Français étaient persuadés de faire le choix de la paix. Le 30 juin 1870, Emile Ollivier, le chef du gouvernement, ne déclara-t-il pas : « À aucune époque le maintien de la paix n'a été plus assuré » ? C'est dire l'effet de sidération qui s'empara de la population lorsque, le 19 juillet 1870, l'empereur français, tombant dans le piège que lui tendait Bismarck, déclara la guerre à la Prusse.

À Lembach, les habitants imaginèrent aussitôt que leur village, situé à l'extrême nord de l'Alsace, allait être touché par le passage des troupes françaises qui franchiraient la frontière pour envahir la Prusse. Ces troupes, ils les attendirent deux longues semaines, et à peine eurent- elles traversé Lembach qu'elles retraversèrent le village dans l'autre sens, poursuivies par les troupes ennemies qui s'y installèrent.

20 ans après les faits, Georges Müller, un habitant du village, a raconté les événements tels qu'ils furent vécus par les petites gens. Viscéralement attachés à la France, les Alsaciens n'envisagèrent d'abord pas un seul instant l'éventualité d'une défaite de la « première armée d'Europe ». Le doute mit longtemps à s'insinuer dans leurs esprits ; des rumeurs, d'autant plus folles qu'elles étaient invérifiables, déchirèrent le village avant qu'il ne fallût se résigner à ce que beaucoup crurent définitif, le retour de l'Alsace dans le giron de l'Allemagne.

Ici, les grandes batailles de l'été 1870 sont évoquées mais elles cèdent la première place au récit de ce que vécurent les Alsaciens pendant cet été terrible, déchirés qu'ils étaient entre leur fidélité à leur patrie française et la loi du plus fort qui, une fois passée la vague dévastatrice, mit tout en oeuvre pour séduire la population.

Ce récit vif et teinté d'humour est traduit pour la première fois.