26 secondes, l'Amérique éclaboussée : l'assassinat de JFK et le cinéma américain

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 205 pages
Poids : 425 g
Dimensions : 16cm X 22cm
Date de parution :
EAN : 9782915083033

26 secondes, l'Amérique éclaboussée

l'assassinat de JFK et le cinéma américain

de

chez Rouge profond

Collection(s) : Raccords

Paru le | Broché 205 pages

Tout public

20.30 Indisponible

Les libraires en parlent

Charles Lafranque (LE COMPTOIR DES MOTS)

Ou comment le film en super-8 de l'assassinat de Kennedymarque la fin de l'innocence des U.S.A et l'entrée de la fiction américaine dans l'âge du soupçon.

Passionnant.

Quatrième de couverture

22 novembre 1963 : John F. Kennedy est assassiné à Dallas. À l'aide d'une caméra Super 8, Abraham Zapruder filme l'explosion du crâne du président. 26 secondes au cours desquelles l'Amérique bascule.

Ce film spectaculaire, censé détenir la vérité de l'événement, fait l'objet d'exégèses inépuisables qui ne débouchent sur aucune vérité. Bien au contraire, le délire interprétatif infini auquel il soumet les regards des Américains, convaincus de devenir les témoins d'un moment charnière de leur histoire, semble faire sombrer le pays dans l'imagination d'une conspiration aux ramifications invisibles.

26 secondes d'un home movie qui porte alors un coup fatal au principe de transparence sur lequel sont fondés la société américaine et le cinéma hollywoodien. Rapidement, le film de Zapruder devient l'emblème d'une innocence perdue et l'une des matrices fondamentales de l'histoire moderne des images. Ses figures et les fantasmes qu'il déclenche (le sniper caché, l'explosion du crâne, la théorie du complot...) engendrent, en déplaçant la violence au centre de l'image, les métamorphoses du cinéma américain de la fin des années soixante. Ce dernier invente de nouvelles formes, repérables tant dans les films d'Arthur Penn, de Brian De Palma et de Clint Eastwood que dans le film d'horreur réaliste.

11 septembre 2001 : les deux tours du World Trade Center s'effondrent, sous les mille yeux des caméras de télévision. Un cycle s'achève. En quoi ces deux événements sont-ils jumeaux ? De quelle singularité américaine sont-ils dépositaires ? De l'un à l'autre, une même question se pose : comment se tisse le rapport des faits les plus brutaux de l'histoire américaine avec la fabrication continue, via le cinéma, de sa mythologie ?

Biographie

Auteur de Dario Argento, magicien de la peur (Cahiers du cinéma, 2002), Une expérience américaine du chaos : Massacre à la tronçonneuse de Tobe Hooper (Dreamland, 2000), Mythes et Masques : les fantômes de John Carpenter (avec Luc Lagier, Dreamland, 1998), Jean-Baptiste Thoret a réalisé un documentaire, Les Songes de Dario Argento : soupirs dans un corridor lointain (2001). Il codirige la revue Simulacres et participe à l'émission Mauvais Genres (France Culture).