6e régiment de tirailleurs marocains au Tonkin, 1947-1949 : témoignages

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 238 pages
Poids : 250 g
Dimensions : 16cm X 24cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-904255-73-1
EAN : 9782904255731

6e régiment de tirailleurs marocains au Tonkin, 1947-1949

témoignages

de

chez Muller

Paru le | Broché 238 pages

Tout public

23.00 Disponible - Expédié sous 6 jours ouvrés
Ajouter au panier

recueillis par Monique Danjou Vanuxem | avant-propos Lorthes-Creuzot


Quatrième de couverture

Relate l'épopée du bataillon de marche du 6e R.T.M. de 1947 à 1949. Le chef de bataillon Vanuxem en prend le commandement au Maroc et le mène au Tonkin.

Débarqués à Saïgon les éléments du 6e R.T.M. défilent rue Catinat le 28 février 1947. Le 15 mars la 11e compagnie s'envole par avion à Hanoi. Le bataillon embarque sur le Tourville et arrive le 1er avril en baie d'Along. Il gagne par le train Hanoï. Il occupe le terrain d'aviation de Gialam, les pont Doumer et des Rapides où il engage le combat. La RC 6 est tenue par le Viêt-Minh ainsi qu'une zone de 250 km d'Est en Ouest du Tonkin. L'opération Papillon a pour but de nettoyer cette région. La 11e compagnie part en avion vers la frontière du Laos à Dien Bien Phu. Puis sur Lai-Chau, revient à Dien Bien Phu et repart sur Sam Neva, parcourant à pied 220 km de pistes. Le 6e R.T.M. prend Moc Chau. La RC 6 est ouverte. Le bataillon protège le Génie qui reconstruit la route de Suyut à Moc Chau et vers le Sud sur la RC 6 bis dans la vallée de Ke Na Bong. Il rétablit l'ordre au Nord de Su Yut. En juin les combats se succèdent entre la Rivière noire, le Sang Ma, Hoa Binh et de Ke Na Bong. En 1948 les combats meurtriers se poursuivent. Le commandant Vanuxem est blessé le 13 juin. Jusqu'en Octobre le Bataillon participe à la pacification. Les villageois réintègrent leurs habitations. Les rizières sont cultivées, la population vaccinée contre la variole, les buffles contre la peste bovine. Les ponts sont reconstruits. 910 partisans sont instruits, équipés et forment sept compagnies de supplétifs, une section parachutiste muong et une école de sous-officiers.

En décembre 1948 l'unité prend position au confluant du Fleuve rouge et de la Rivière noire et mène 4 combats. Le PC s'installe à Trung Ha. Promu lieutenant-colonel Vanuxem est nommé commandant du secteur de Son Tay. En avril 1949 le bataillon laisse 160 tombes dispersées, déplore 291 blessés : Il a infligé de lourdes pertes à l'ennemi 7 250 tués, 1 910 prisonniers.

Paul Vanuxem demande de repartir avec le corps qu'il avait amené du Maroc. Il débarque le 21 mai à Port Lyautey.

Biographie

Monique Danjou étudiante en 1939, se dévoue dans le cadre de la Croix-Rouge française. En 1940 elle obtient son diplôme d'état d'infirmière et d'assistante sociale.

En 1942 elle rejoint le Maroc. Elle travaille comme assistante sociale et infirmière-instructeur. Lors du débarquement américain en novembre 1942, elle est infirmière de convoi sanitaire et évacue les blessés et les tués.

En 1943 elle s'engage en qualité d'ambulancière pour la durée de la guerre. Elle prend part à la campagne d'Italie au sein du 8e bataillon médical de la 4e division marocaine de montagne.

En 1944 elle est aspirant à la 1ère Armée française lors des combats en France et en Allemagne.

Sous-lieutenant en 1946 au Maroc elle est affectée au Service de santé des troupes française en Extrême-Orient. De 1947 à 1955, elle accomplit 3 séjours en indochine. Elle est nommée lieutenant.

Pendant la guerre d'Algérie elle mène une action sociale dans les Aurès, en faveur des femmes musulmanes dans les douars les plus reculés, en zone d'insécurité.

En 1959 elle est affectée au commandement en chef des Forces françaises d'Allemagne.

Elle quitte l'armée en 1961. Suite aux séquelles de ses campagnes, elle est titulaire d'une pension d'invalidité de 75 %.

Mère de six enfants, épouse du général Paul Vanuxem, elle est commandeur de la Légion d'honneur, commandeur de l'ordre national du mérite, croix de guerre des T.O.E., croix de la valeur militaire, croix du combattant, médaille de la vaillance vietnamienne (croix de guerre vietnamienne) titulaire de 7 citations.