A l'innocence, à la gravité et à la noblesse d'âme de mon époque et de ma patrie : considérations sur l'actualité

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 251 pages
Poids : 455 g
Dimensions : 16cm X 24cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-606-00986-1
EAN : 9782606009861

A l'innocence, à la gravité et à la noblesse d'âme de mon époque et de ma patrie

considérations sur l'actualité

de

chez LEP

Collection(s) : Collection Pestalozzi

Paru le | Broché 251 pages

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introduction de Daniel Tröhler | commentaires de Michel Soëtard


Quatrième de couverture

À l'innocence, à la gravité et à la noblesse d'âme de mon époque et de ma patrie

Considérations sur l'actualité

Tandis que sa Méthode connaît une renommée européenne, Pestalozzi est confronté à un événement qui bouleverse le cours de l'histoire et oriente le continent européen en même temps que sa Suisse natale sur une nouvelle voie politique : le Congrès de Vienne de 1815, qui fait suite à l'effondrement de l'aventure napoléonienne, elle-même engagée dans le prolongement de la Révolution française. Le pédagogue d'Yverdon, qui n'a en vérité jamais quitté des yeux la politique, se sent obligé de prendre position sur l'événement, et il se lance, à soixante-neuf ans, dans la rédaction du texte le plus long de son oeuvre : À l'innocence, à la gravité et à la noblesse d'âme de mon époque et de ma patrie. Considérations sur l'actualité, imprimé dans l'Institut d'Yverdon en 1815. C'est une ample exhortation morale qui s'adresse à tous les partenaires sociaux, du haut au bas de l'échelle, et leur adresse une seule injonction : il est décisif, dans la période qui s'ouvre, que l'homme contienne son égoïsme naturel, que celui-ci soit aiguisé par le pouvoir ou attisé par la révolution, et qu'il s'emploie, par la maîtrise morale de son désir, à faire advenir une société de la concorde et de l'entraide. Elle s'inscrit très exactement dans la suite des réflexions philosophiques de Mes recherches, en l'engageant cette fois sur le terrain politique. Pestalozzi insiste ici sur l'éducation, non seulement comme préparation à cette nouvelle société, mais comme la forme même que doit désormais prendre l'action politique.

Ce texte, traduit, par Pierre-G. Martin, est édité pour la première fois en version française. Une introduction de Daniel Tröhler trace le cadre historique, européen et suisse, dans lequel s'inscrit An die Unschuld, et un commentaire de Michel Soëtard situe l'oeuvre dans l'évolution de la pensée de Pestalozzi, depuis ses origines patriotiques, et en marquant la rupture dans sa façon de considérer et d'aborder le politique.

C'est l'occasion de constater l'étonnante actualité d'un texte, certes d'accès difficile, mais d'une grande richesse de réflexion.