Collection(s) : Poètes des cinq continents
Paru le 30/04/1996 | Broché 77 pages
Il est simple, familier, docile aux gestes du vent.
Il semble guetter sous chaque instant son secret partage.
Une à une, on le voit arracher les pages de son carnet de silences :
ce sont des pages de nuit.
Ce qu'il rend, c'est à l'obscur et au vent :
cette sorte de voix mate et sans écho, ce faible cri de lanterne, une étoile sourde qu'on distingue à peine
au vent venu de la nuit.
Discrète et pénétrante, la poésie de Paul Farellier (né à Paris en 1934) ne force ni la voix ni l'image. Elle va, non sans mystère, plus loin qu'il n'y paraît d'abord.
Précédents ouvrages : L'Intempérie douce, 1984 ; L'Ilecicatrice, 1987 ; Une main si simple, 1989 ; Où la lumière s'abrège, 1993.
Nombreuses publications de poèmes en revues : notamment Le Journal des Poètes, Vagabondages, ARPA, Incendits, Le Pont sous l'eau, La SAPE et, le plus souvent, à la Revue de Belles-Lettres, où Paul Farellier publie aussi régulièrement, des chroniques de poésie.