A l'Orient de la Brie : histoire de la franc-maçonnerie dans la Brie historique : Seine-et-Marne, Val de Marne et Aisne occidentale

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 79 pages
Poids : 250 g
Dimensions : 16cm X 24cm
Date de parution :
EAN : 9782868492340

A l'Orient de la Brie

histoire de la franc-maçonnerie dans la Brie historique
Seine-et-Marne, Val de Marne et Aisne occidentale

de

chez Amatteis

Paru le | Broché 79 pages

Public motivé

12.00 Indisponible

Quatrième de couverture

La franc-maçonnerie spéculative semble avoir été introduite en France dans la première moitié du XVIIIème siècle, probablement par des membres de l'entourage du roi Jacques II Stuart exilé.

L'anglomanie de la haute société française, au siècle des Lumières, n'est sans doute pas étrangère à sa rapide diffusion.

En Brie, il semble que la franc-maçonnerie ait pénétré sans retard. Cette irruption est l'oeuvre d'officiers supérieurs qui ouvrent des loges militaires, réunion d'initiés appartenant aux mêmes régiments. Leur histoire est difficile à suivre. Se déplaçant de cantonnement en cantonnement, ne disposant d'aucun local fixe, les loges militaires emportent avec elles leurs constitutions et leurs archives.

Apparaissent également, et parfois en liaison avec elles, des loges que l'on pourrait qualifier de territoriales. La plupart tomberont en sommeil pendant la phase la plus tendue de la Révolution, de la Législative à la Convention.

Elles renaissent sous le Directoire, le Consulat et surtout sous l'Empire, protégées sinon animées par les fortes personnalités de Joseph Fouché et de Maurice Gaillard, l'un de ses plus fidèles amis et lieutenants.

La période de la Restauration sera marquée par l'opposition qui règne au sommet de l'Etat, entre les ultras qui n'ont rien appris ni rien oublié, et les monarchistes constitutionnels qui cherchent à se concilier une opinion frémissante. La monarchie de Juillet et la Seconde République verront refleurir la franc-maçonnerie, bientôt bridée puis interdite après le coup d'Etat du 2 décembre 1851.

Elle relèvera la tête à la fin du Second Empire et imprégnera durablement les institutions et la société de la Troisième République avant de subir une violente répression sous le régime de Vichy. Sous la Quatrième République et plus encore sous la Cinquième, elle connaît un vif essor.

Sans doute en raison de son refus des dogmes et de son indépendance à l'égard des idéologies. Mais aussi parce qu'elle inscrit sa démarche philosophique dans une perspective optimiste qui transcende les angoisses contemporaines.