Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 266 pages
Poids : 286 g
Dimensions : 14cm X 21cm
ISBN : 978-2-7103-8966-8
EAN : 9782710389668
A la ligne
feuillets d'usine
Les libraires en parlent
En suivant sa femme en Bretagne, Joseph Ponthus se retrouve "propulsé" d'éducateur spécialisé à ouvrier intérimaire. Les chaînes de conditionnement se suivent mais ne se ressemblent pas entre les cadences à tenir, le mépris de la hiérarchie et la solidarité entre collègues. Heureusement, il y a la poésie, la littérature et les chansons pour tenir, tenir jusqu'à l'aube. Une écriture "à la ligne" pour un chant cruel et sublime. La littérature à l'établi !
En suivant sa femme en Bretagne, Joseph Ponthus se retrouve "propulsé" d'éducateur spécialisé à ouvrier intérimaire.
Les chaînes de conditionnement se suivent mais ne se ressemblent pas entre les cadences à tenir, le mépris de la hiérarchie et la solidarité entre collègues.
Heureusement, il y a la poésie, la littérature et les chansons pour tenir, tenir jusqu'à l'aube.
une écriture " à la ligne" pour un chant cruel et sublime.
La littérature à l'établi!
Joseph Ponthus ponctue l'écriture ouvrière de son " à la ligne ", pêchant parmi la littérature et son expérience de travailleur précaire à la chaîne. de jeux de mots en allusions, de fatigue entre les lignes et de lignes de conserves, il poursuit une littérature ancrée dans le corps à l'épreuve du réel sans échappées.
A la ligne c'est un récit au tempo aussi acharné que l'ouvrier qui le porte. Tantôt drôle, tantôt dramatique, Joseph Ponthus ne s'arrête jamais : il travaille à la chaîne, invoque d'illustres références littéraires et décortique en cadence des crustacés. Exquis !!
Voici un premier roman vraiment étonnant, et très réussi dans sa forme et dans son propos.
Carnet de bord d'un intérimaire dans les conserveries et abattoirs bretons, A la ligne nous raconte sous une forme brute et originale, le quotidien précaire et pénible ( qui constitue pourtant une grande source d'inspiration poétique ) d'un ouvrier devant sa chaîne.
Joseph Ponthus n'a pas d'autres choix que de pointer à l'abattoir. De cette obligation, il en conçoit un texte, qui décrira stress, douleurs, horaires : le corps dégradé, la pression du marché, le rapport à l'animal évidement.
Ce n'est pas un plaidoyer mais bien un exercice littéraire, un long poème surprenant, aux réelles qualités. Il fait entrer le monde ouvrier dans un autre cercle, le montre sous un nouvel angle.