Collection(s) : Quadrige
Paru le 01/06/2004 | Broché 667 pages
Public motivé
préface André Lecerf
«La graphologie est l'étude du caractère par l'écriture.» Dès 1622, un Italien, Camillo Baldi, avait remarqué les correspondances entre l'âme et l'écriture. Mais la graphologie n'acquiert ses lettres de noblesse qu'à partir de 1871 et la fondation par l'abbé Michon d'un journal. De nombreux graphologues se sont alors lancés dans de multiples observations graphiques dépourvues d'une quelconque signification générale.
Un long travail de «compression des détails graphologiques» entrepris par J. Crépieux-Jamin lui permit peu à peu de préciser sa méthode et d'énoncer une loi : «Il faut, avant d'apprendre la graphologie, étudier les causes des variations de l'écriture. Quand on sera expert dans ce domaine, on abordera celui des interprétations... Il n'y a pas de signes particuliers indépendants, il n'y a que des signes généraux dont les modes sont divers.»
Jules Crépieux-Jamin se passionna très tôt pour l'étude de la graphologie. Collectionnant des milliers d'autographes, il apprit à les comparer et les classer en reprenant les indications préconisées par l'abbé Michon. Ce travail de synthèse, poursuivi durant plus de quarante ans, s'est traduit par la création d'une méthode d'expérimentation et d'interprétation dont ce livre est la somme. Publiée en 1930, plusieurs fois rééditée, cette méthode est toujours «la bible» des graphologues.
