Collection(s) : Approches littéraires
Paru le 25/06/2018 | Broché 133 pages
Public motivé
préface Hassan Wahbi
La sensibilité pensante à l'oeuvre dans Le Livre du sang
Dans Le Livre du sang, l'écriture est dotée d'une force telle que la fin de l'arrière-plan narratif et de la fiction mystique ne coïncide pas avec la fin du récit. Le langage subsiste et mène le texte jusqu'à son terme. Le narrateur subit le même sort que les autres figures.
À côté de l'expérience lyrique et sa pandémie subjective prend place un didactisme qui fonctionne parallèlement à la narration ; la fiction mystique et le corps androgyne sont retenus à des fins démonstratives. Tout au long du récit, l'écriture est mue par la nécessité de répondre à des questions relatives à des valeurs qui régissent l'ordre du monde. Ce paradigme didactique développe une pensée structurelle, subtile et consubstantielle au contenu fictionnel du récit. C'est la sensibilité pensante qui est à l'oeuvre.
Lahoucine El Merabet est un ancien élève de la faculté des lettres d'Ibnou-Zohr à Agadir, de la faculté des sciences de l'éducation et de l'École normale supérieure de Rabat, agrégé de lettres et auteur de L'écriture du temps dans Sylvie de Gérard de Nerval et de plusieurs articles littéraires et philosophiques parus aux Éditions Ellipses. Il enseigne le français et la philosophie aux centres IBN Taymiyya et Mprépas des CPGE scientifiques à Marrakech au Maroc. Membre du laboratoire de recherche et de l'équipe de LCI (Langue, culture et identité) à la faculté des lettres et sciences humaines d'Agadir, il prépare une thèse de doctorat sur l'oeuvre de Nerval.