Rayon Métaphysique
Abolition de la conscience en civilisation marchande, règne de la valeur

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 336 pages
Poids : 518 g
Dimensions : 14cm X 22cm
ISBN : 978-2-343-12039-3
EAN : 9782343120393

Abolition de la conscience en civilisation marchande, règne de la valeur


Collection(s) | Ouverture philosophique
Paru le
Broché 336 pages

Quatrième de couverture

Abolition de la conscience en civilisation marchande, règne de la valeur

L'objet qui donne le thème de cet ouvrage est la conscience, et son abolition au profit de l'individu tout fait, toujours neuf et jamais usé ; qui n'est pas infecté par ce mal du fond obscur de l'humain, qui, nous dit-on, cherche à se faire jour. Mais chacun dispose d'une conscience ! Pourquoi s'embarrasser de dire ce qu'elle est ? Parce qu'il n'est pas de conscience a priori, mais une obligation de rechercher qui nous sommes, afin de nous tirer de la torpeur du déjà-là, de la supposée réalité, de l'en-soi du monde. Poser une conscience déjà faite, c'est poser une évidence illusoire ; une mystification où l'on nous dit, pour nous alléger l'existence, que chacun peut, dans son bon sens et en utilisant les informations disponibles, comprendre le monde dans lequel il vit, et juger à bon droit des torts et des raisons, du bien et du mal. J'ai de bonnes raisons de me croire libre ; donc je suis libre ! De bons auteurs nous ont asséné, sous la bannière de la civilisation marchande, également dénommée société libre, le discours de la réalité positive, la chose en soi, au sein de laquelle nous, individus, jugeons et sommes jugés en valeur, selon des valeurs.

L'obligation en nous d'élaborer une conscience s'est dissipée, comme un malaise en civilisation. Dans l'existence, nous croyons trouver des repères aisés ; on nous affirme que la conscience est là ; que les idées y sont aussi, sans effort de notre part. Voilà une tragique illusion de réalité, l'oubli de ce que Descartes, Kant, Fichte voulurent tirer au clair ; la mémoire très superficielle des sables où Hegel ensevelit la conscience, que Heidegger n'eut qu'à rejeter hors l'étant là. L'abandon de l'âme, cet accessoire superflu, est allé de pair avec le surgissement de la valeur ; les docteurs ont examiné la conscience et l'ont jugée malade, malencontreuse, irresponsable, symptomatique de vaines croyances. La valeur, elle, ne ment pas !

Biographie

Philippe Riviale a notamment publié Le Principe de misère (éditions du Félin, 2007), Johann Fichte, éveil à l'autonomie. Le moi et le monde (Payot, 2012, collection « Critique de la politique »), et Heidegger, l'être en son impropriété (L'Harmattan, 2010, collection « Ouverture philosophique »).

Avis des lecteurs

Du même auteur : Philippe Riviale

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Johann Fichte, éveil à l'autonomie : le moi et le monde