Actes du GTPSI. Vol. 2. L'argent à l'hôpital psychiatrique : actes du GTPSI, Villers-Cotterêts, 3 et 4 décembre 1960

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 139 pages
Poids : 190 g
Dimensions : 14cm X 23cm
Date de parution :
ISBN : 979-10-94346-02-0
EAN : 9791094346020

L'argent à l'hôpital psychiatrique

actes du GTPSI, Villers-Cotterêts, 3 et 4 décembre 1960

de

chez Editions d'une

Serie : Actes du GTPSI. Vol 2

Paru le | Broché 139 pages

Public motivé

12.00 Indisponible

Quatrième de couverture

L'établissement psychiatrique comme ensemble signifiant est la première des quatorze rencontres du Groupe de travail de psychothérapie et de sociothérapie institutionnelles (GTPSI) qui ont eu lieu de 1960 à 1966. Parmi ses membres, Jean Ayme, Hélène Chaigneau, Roger Gentis, Félix Guattari, Nicole Guillet, Ginette Michaud, Jean Oury, Jean-Claude Polack, Claude Poncin, Philippe Rappard, Horace Torrubia, François Tosquelles...

Les «Actes du GTPSI» restituent l'intégralité de leurs échanges : autant de récits d'une psychiatrie en train de se faire, autant d'outils pour «des dialogues et des rencontres efficaces».

Biographie

Michel Baudry, pour ce que tu dis, Ayme, du niveau de vie dans les pays sous-développés, c'est vrai, seulement il y a autre chose [...]. On peut ne pas souffrir de la modicité du pécule si on sait que l'argent est là comme un signe, et pas comme une valeur dans l'hôpital psychiatrique, et que la vertu de nos malades, ce pourquoi j'ai de la satisfaction à me trouver avec eux, c'est leur profonde sagesse.

Ces gens m'émerveillent toujours, car ils savent se contenter de signes, ils ne demandent pas tant la réalité que le signe. Qu'on s'occupe d'eux de cette espèce de démarche vers le signe, et non vers la réalité, et ils se rebâtissent une réalité plus normale, plus adaptée.

Il ne faut pas être trop soucieux de réalisations qui paraissent difficiles. Je sais qu'il existe des établissements qui marchent bien, où il y a une grosse activité ergothérapique avec de gros bénéfices. Ils arrivent à avoir des millions - mais c'est l'aliénation de l'ergothérapie pour elle-même, qui n'a plus de sens psychothérapique : la valeur du signe est perdue.

Il faut avoir conscience qu'on n'est pas là pour des réalisations, mais pour manipuler des signes.